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    Depuis trois jours, les groupes armés du Front Patriotique du Peuple (FPP) de Kasereka Kabido et Nduma Défense of Congo (NDC) de Guidon Shimiray s’affrontent dans plusieurs villages du territoire de Walikale au Nord-Kivu.




    La journée de samedi 8 janvier 2022, il s’est observé une débandade des populations civiles dans l’agglomération de Mbwavinywa, située au Sud-Ouest du territoire de Lubero, à cheval de Walikale.

    Ceci, suite aux tirs de sommation qui ont retenti aux alentours de Mwavinywa. Sur place, des enfants en uniforme ainsi que leurs parents ont fui le milieu, craignant pour leur sécurité.

    Contacté par laprunellerdc.cd, le député provincial Aisé Kanendu, notable de la zone, confirme la nouvelle et craint que des cas de noyade des enfants ne soient enregistrées dans la rivière Luholu dans leur fuite.

    Selon lui, les deux groupes armés se rapprochent petit-à-petit du territoire Lubero, mettant en danger la sécurité des habitants.

    « Les groupes armés locaux viennent de montrer leur mauvaise fois depuis l’appel du chef de l’État demandant aux groupes armés de quitter la brousse et d’intégrer le processus DDRCS. Trois jours successifs depuis le 06 janvier 2022, les groupes FPP et NDC sont entrain de s’affronter à Bujumburwa , Isongya, Kanune en territoire de walikale en cheval avec le Territoire de Lubero. Conséquences plusieurs biens de la population pillés, déplacement massif de la population civile, les écoles fermées tout cela sous l’œil impuissant des autorités de l’État de siège. Actuellement, la population de Mwavinywa en territoire de Lubero est en débandade depuis 12 heures de ce samedi. Aucune mesure de sécurité n’a été prise pour empêcher ou minimiser la facilité d’attaque de ces groupes armés contre la population civile », regrette Aisé Kanendu.




    Cet élu de Lubero appelle les autorités de l’État de siège à envisager des stratégies militaires visant à mettre hors d’État de nuire ces deux groupes armés.

    «Tous ces groupes armés qui continuent à détenir les armes doivent être traqués comme des groupes résiduels et pas se laisser distraire par des promesses de quitter la brousse alors qu’ils continuent à infliger des atrocités à nos populations,» insiste-il.

    Magloire Tsongo, depuis Goma

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