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    Après les affrontements entre deux factions du NDC-Rénové à Pinga, territoire de Walikale en province du Nord-Kivu, des éléments des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ainsi que les agents de l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) sont actuellement pointés du doigt par la population locale comme « responsables » de plusieurs formes de tracasserie qui s’observent ce dernier temps au sein de la population.

    Selon certains habitants qui se sont confiés à Laprunellerdc.info, pour exprimer leur ras-le-bol, ces éléments tracassent la population vers l’axe Pinga et ses environs et disent être à la recherche de toute personne qui collaborait avec le général autoproclamé Guidon Shimiray qui avait installé son quartier général à Pinga pendant des années.

    Ces derniers renseignent que les forces de sécurité auraient déjà érigé des barrières sur certains axes de Pinga dont Luvungi à l’entrée du site minier de Matungu,, Kibuwa, Misau, Mubalaka, en cité de Walikale vers la route Goma.

    Walikale: plusieurs habitants ont regagné Pinga avec la présence des FARDC

    Ils indiquent par ailleurs que ces mêmes éléments ont déjà placé plusieurs autres barrières sur l’axe Hombo-Nord-Walikale vers la route Bukavu-Walikale et vers Ntoto au village Brazza ainsi que près de la rivière Kowa où des passants sont obligés de présenter leurs pièces d’identité accompagnées d’un montant de 1000 francs congolais ou plus pour tout passager qui emprunte ces axes.

    Ces mêmes sources ajoutent que ceux là qui ne se soumettent pas à leur « ordre » sont directement arrêtés.

    Lire aussi: Affrontements à Walikale : plus de 700 familles passent nuit à la belle étoile à l’HGR/ Pinga (Société Civile)

    Les acteurs de la Société Civile de Walikale déplorent cette situation et appellent les autorités compétentes à procéder à la suppression de ces barrières dans cette zone et renforcer des nouvelles unités des forces loyalistes afin d’épargner la paisible population des tracasseries de la part de forces de sécurité qui sont censées protéger les populations et leurs biens.

    Rappelons que ces cris d’alarme interviennent quelques jours après que ces mêmes éléments aient été encore une fois accusés par des habitants de s’accaparer de leurs biens après un déplacement massif suite aux affrontements perpétrés par des groupes armés locaux très actifs dans la zone.

    Freddy Ruvunangiza, depuis Goma

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