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    Le procès en appel de Vital Kamerhe et consorts, condamnés le 20 juin dernier; débute ce vendredi 24 juillet 2020 à Kinshasa. Vital Kamerhe, très confiant, espère que ce procès, va cette fois donner lieu à un vrai débat de justice.

    Refusant d’aborder le fond de son dossier, Vital Kamerhe a confié au Journaliste de Politico.cd mardi dernier, que son innocence finira par triompher.

    «Quoi qu’il arrive, Dieu seul est aux commandes. Mon innocence et la justice finiront par triompher. Nous espérons que ce procès en appel va donner lieu à un vrai débat de justice et permettra à nos populations de mieux comprendre ce dont on m’accuse. Les choses ont évolué et cela se saura.» a-t-il dit.

    Le Président nationale de l’UNC réitère sa volonté de voir éclater la vérité; pour un véritable état de droit «tant recherché».

    «Je ne m’inquiète pas pour moi. Là où je suis, je remercie Dieu. C’est sa volonté. Cette situation m’a permis de me rapprocher de lui et de comprendre certaines réalités de nos populations. Mais, l’avenir de notre pays m’inquiète beaucoup. Il nous faut un sursaut pour nous en sortir.» ajoute Vital Kamerhe.

    «Le pays va vers une déflagration»

    Celui qui est appelé «le pacificateur» par ses pairs, n’a pas manqué de commenter la situation actuelle au pays. Il estime que les méfiances actuellement observées entre différents camps risquent d’amener le pays vers une explosion.

    Selon lui, les différents acteurs doivent se ressaisir, en priorisant les intérêts de la population.

    «Nous allons vers une déflagration. Les méfiances inutiles entre les différents camps risquent de faire exploser le paysNous oublions les priorités essentielles pour nous consacrer à des crises et à des querelles alors que; pendant ce temps, la COVID-19 continue de décimer y compris la population et surtout, notre économie. Le peuple attend beaucoup de nous. Nos amis doivent se ressaisir et se surpasser.» conseille-t-il.

    Vital Kamerhe a été condamné le 20 juin dernier à 20 ans de travaux forcés, par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe; aux côtés de Samih Jammal (20 ans), et Jeannot Muhima (2 ans). Ses avocats qui évoquent plusieurs irrégularités, ont saisi la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe.

    Museza Cikuru

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