Une personne vient d’être abattue ce samedi 16 février 2019 aux environs de 19 heures sur avenue Kalungwe, quartier Kakombe en ville d’Uvira dans le Sud de la Province du Sud-Kivu, selon la Nouvelle Société Civile.
Difficile de dire qui sont les auteurs de cet acte ignoble pour l’instant, selon la Nouvelle Société Civile locale.
«Des hommes armés non autrement identifiés (concept devenu slogan) ont abattu madame Geneviève d’une soixantaine d’année pendant qu’elle préparait pour ses petits-fils. Cette dernière était victime d’un enlèvement en octobre par des hommes armés qui l’ont gardé pendant 10 jours dans un endroit secret, l’accusant de sorcière » note André Byadunia, porte-parole de la Nouvelle Société Civile dans l’axe Sud.
Cet assassinat s’ajoute à plusieurs autres qui sont intervenus dans la ville de Bukavu en l’espace d’un mois et d’eux en l’espace de trois jours seulement.
Le mercredi 13 février dernier, une personne a été tuée par balles à 1 heure sur avenue Nakaziba, quartier Kakombe.
Le jeudi 24 janvier 2019, trois militaires de Forces armées de la RDC (FARDC) ont été tués par des inconnus sur avenue Kavuye dans le même quartier Kakombe vers 18 heures.
Les FARDC avaient évoqué une piste des miliciens de la région.
Cette situation d’insécurité est fortement décriée par les acteurs de la Société Civile qui continuent à exiger que la lumière soit faite.
Plusieurs activistes des droits de l’homme pointent du doigt l’activisme des groupes armés nationaux et étrangers.
Ici, des groupes armés antagonistes attribués au Rwanda et Burundi font la loi dans plusieurs entités et villages de la région Sud, selon l’ONG ACMEJ (l’Association Contre Le Mal et pour l’Encadrement de la Jeunesse, ayant son siège à Katogota dans la plaine de la Ruzizi). Mais les Forces armées promettent de mettre fin à cette aventure qui n’a que trop duré.