Le chef maïmaï Kihebe Ngabunga qui œuvrait dans les collines de Mulenge en groupement de Kigoma chefferie de Bafuliru territoire d’Uvira s’est rendu aux Forces Armées de la République Démocratiques (FARDC) ce 21 février avec ses sept éléments et deux armes ak47.
En présence de l’administrateur du territoire d’Uvira, le représentant du commandant régiment, le chef de cité de Sange et la notabilité locale à partir de 10 heures.
La Nouvelle société civile axe Sud dit encourager les autres seigneurs de guerre actifs dans le territoire d’Uvira de suivre cet élan qui s’inscrit dans le cadre de la sécurisation de la population et du développement de cette entité « au lieu de perdre le temps pendant que les autres émergent ».
«Aux Fardc de s’activer pour créer un cadre idéal pour l’accueil de leurs compatriotes et favoriser un climat d’attente mutuelle, aux autorités politico administratives de tout mettre en œuvre pour l’encadrement de ces jeunes gens qui peuvent travailler fidèlement travailler pour la cause de la nation s’ils choisissent soit leur intégration dans l’armée ou la réintégration dans la vie civile en apprenant certains métiers utiles pour le développement d’Uvira » dit André Byadunia, porte-parole de la Nouvelle Société Civile dans l’axe Sud.
Cette reddition arrive alors que l’armée a appelé les jeunes de la plaine de Ruzizi, territoire d’Uvira au Sud-Kivu, à se désolidariser des bandits armés.
Le colonel Kalenga Jean Beauvin, commandant 341ème bataillon spécial qui contrôle une partie de cette plaine affirmait dans un communiqué relayé par le porte-parole adjoint de la 33ième région militaire, détenir des preuves sur la collaboration de certains jeunes du milieu avec les groupes armés qui mènent des opérations ciblées contre les véhicules de transports en commun.
Il rappelait par ailleurs que l’armée fait tout pour sécuriser sa population mais elle peut réussir si et seulement si cette population collabore avec son armée et se désolidarise des ennemis de la paix.
Pour rappel, les territoires d’Uvira et Fizi connaissent un regain d’insécurité. Plusieurs braquages, vols, viols, meurtres et autres cas sont enregistrés quotidiennement.
Plusieurs véhicules sont tombés dans l’embuscade depuis le début de cet année 2019, les passagers ont été dépouillé de leurs biens comme les téléphones et argents et les autres ont été tués et/ou blessés.
Jean-Luc M.
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