L’organisation Action Contre le Mal et pour l’Encadrement de la Jeunesse (ACMEJ), demande aux FARDC de s’impliquer urgemment; afin d’empêcher la réinstallation du chef milicien «Rasta» dans la plaine de la Ruzizi en territoire d’Uvira, notamment Katogota.
Dans un rapport parvenu à Laprunellerdc.info ce mardi 3 novembre 2020, cette structure indique que dans les villages se trouvant tout au long de la route nationale n° 5; et en particulier ceux du groupement d’Itara-Luvungi, des sources concordantes affirment que ce seigneur de guerre; sujet rwandais communément appelé Rasta, serait de nouveau en circulation à Rwege-Maliba; vers Katogota, dans les champs de palmiers des habitants de Katogota, Kinyinya, Lubarika et Luvungi.
Selon elle, Rasta et sa bande armée considèrent comme leur base, une entité qui peut atteindre une vingtaine de kilomètres carrés. «Cette situation sème une grande préoccupation dans les villages de Katogota, Kinyinya, Lubarika et Luvungi; qui craignent qu’apparaissent à nouveau des cas d’enlèvement et d’attaques armées. » dit ACMEJ.
L’organisation demande aux militaires FARDC basés dans la plaine de la Ruzizi de mettre rapidement une position militaire à Maya-Moto à Rwege; pour mettre Rasta et sa bande armée hors d’état de nuire.
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«Si l’effectif de militaires basés dans la plaine de la Ruzizi était insuffisant, que rapidement, avant que le pire n’arrive; les gouvernements national et provincial envoient une autre unité militaire de la FARDC à Maya-Moto, à Rwege, à Katogota; pour barrer la route à ces malfaiteurs et sauver les populations civiles de Katogota, Kinyinya, Luvungi et Lubarika (Uvira).» dit-il.
Depuis 2019, ce milicien est disparu après plusieurs années d’atrocités dans cette partie de la province du Sud-Kivu. Selon ACMEJ, il est aussi urgent que les organismes humanitaires prennent des mesures préventives de protection de l’enfant et de la femme.
«Les enlèvements d’enfants, femmes et quelques fois d’hommes ciblés, comme leaders sociaux et défenseurs de droits de l’homme; font partie du mode opératoire de cette bande armée. Et il est très difficile de libérer ces otages, car Jean-Pierre Rasta; aime utiliser les enfants dans sa bande armée comme éclaireurs et espions, et les femmes pour les besoins sexuels.» dit cette structure de défense des droits de l’homme.
Museza Cikuru