Le Réseau Local de Protection des Civils (RLPC) dit avoir enregistré 4 personnes tuées dans le territoire d’Uvira au Sud-Kivu, au cours du mois de juillet dernier. Outre ces cas de meurtre, 13 personnes ont été kidnappées dans différentes entités d’Uvira.
Selon le RLPC, le 18 Juillet 2021, une dame a été assassinée à sa résidence par les porteurs d’arme non autrement identifiés, au quartier Songo, dans la commune de Mulongwe, à Uvira.
Plus tard, le 26 juillet, une autre femme âgée de 50 ans, épouse du Chef de l’Avenue Conforti, a été tuée par des bandits armés dans le groupement incorporé de Kitundu, en ville d’Uvira.
Les deux autres personnes ont été tuées le 4 juillet lors d’un kidnapping, parmi eux un sujet burundais et un Chauffeur, à Rushima dans le groupement de Luberizi.
Uvira: une femme tuée, sa petite fille blessée à Katongo https://t.co/HW1w3fwB24 https://t.co/NBDuLc2NVL
— LAPRUNELLERDC.CD (@laprunellerdc) August 5, 2021
En ce qui concerne les cas de kidnapping, il s’agit du chef de Village de Kigwena et le coordinateur de la Croix Rouge de Rubanga qui ont été enlevés le 4 juillet dans le groupement de Lemera, mais qui ont réussi à s’échapper des mains des bandits.
Le même jour, deux bandits armés avaient kidnappé 5 personnes à bord d’un véhicule qui se dirigeaient vers Bukavu en provenance d’Uvira, dans la plaine de la Ruzizi. Deux femmes ont été kidnappées par des hommes armés dans le quartier Rugenge en commune de Kavimvira, à Uvira.
Une autre dame a été kidnappée le 21 juillet dans le groupement incorporé de Kitundu. Cela, avant qu’un autre homme et son fils ne soient kidnappés un jour plus tard par des bandits armés à Kavimvira, dans la ville d’Uvira.
Selon le RLPC, deux autres notables ont été enlevés le 17 Juillet 2021 dans le groupement de Kabunambo, par les hommes armés non identifiés; lorsqu’ils étaient en visite dans les Kraal des vaches à Nyarundari. Ils n’ont été libérés qu’après paiement d’une rançon de 100 dollars américains.
Le RLPC demande aux autorités congolaises de renforcer les capacités matérielles des FARDC, pour faire face aux défis sécuritaires dans la région, mais aussi de démanteler les différents réseaux de fourniture d’armes.
Pour mettre fin au phénomène des kidnappings, l’organisation demande au Gouvernement d’obliger les réseaux de télécommunication à fournir les éléments de géolocalisation et autres informations sur les numéros communiqués par les ravisseurs, et à partir desquels ils appellent et reçoivent les rançons.
Lonissa Ngoy Olga