
C’est par ces mots durs que le parlement des jeunes de la RDC se désolidarise de sa compatriote Francine Muyumba élue présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse et contestée par la commission de l’union Africaine pour irrégularités.
Dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 25 janvier 2018 sur la situation qui prévaut dans l’union panafricaine de la jeunesse, le parlement des jeunes de la RDC dit renouveler son attachement à la position officielle de la commission de l’Union Africaine rendue publique le 19 Janvier dernier et attend d’être saisi pour d’autres élections « dans les semaines à venir ».
Pour le parlement des jeunes, les relations qui régissent l’UPJ et la commission de l’union Africaine sont celles de tutelle et non de partenariat comme le dit Francine Muyumba.
« Le Parlement des Jeunes rappelle, que contrairement au communiqué du comité exécutif sortant de l’UPJ signé le 20 Janvier 2018, les relations entre la commission de l’Union Africaine et l’Union Panafricaine de la Jeunesse sont bel et bien des relations de tutelle, et non de simple partenariat comme le prétend frauduleusement le secrétariat général de l’UPJ. Une telle prétention est constitutive des fraudes et tricheries, et donc proche des faits qu’on reproche au Comité Exécutif sortant ; ce qui dissipe tout doute sur les manœuvres indignes qu’incarnerait ce comité. En rappel, l’Union Panafricaine de la Jeunesse n’est pas une ONG, c’est l’émanation des Etats sous l’impulsion et le leadership de l’Union Africaine ».
La structure des jeunes exige aussi une enquête et se dit préoccupée concernant les fonds qu’utilise l’union panafricaine des jeunes car, pour elle, le secrétariat de l’UPJ a reconnu qu’il ne fonctionne plus avec les fonds de l’union Africaine ; ce qui est une entorse.
« Par ailleurs , le Parlement des Jeunes prend à témoin toute la communauté Africaine sur le fait que le comité exécutif sortant de l’Union Panafricaine de la Jeunesse avoue dans le même communiqué, fonctionner et s’organiser depuis un temps sur la base des financements ne provenant pas de l’Union Africaine, mais sur des fonds occultes non tracés dans ce communiqué. Une affirmation qui pose des jalons sur les possibilités de blanchiment des capitaux, des trafics ou des détournements des fonds des Etats en mauvaise gouvernance, qui soutiendraient désormais le fonctionnement de l’UPJ. Le Parlement des Jeunes se dit très préoccupé et exige une enquête » dit le communiqué signé par son président Arthur Omar KAYUMBA
Le 19 janvier dernier, la commission de l’Union Africaine a rendu public un communiqué officiel mettant en doute la réélection de Francine Muyumba à la tête de l’union panafricaine de la jeunesse notamment pour faute de quorum et des allégations de fraude.
“Dans ses règlements, l’Union Africaine opte pour une gouvernance démocratique et des procédures régulières. De ce fait la Commission de l’Union Africaine ne reconnaît pas et ne supporte pas des procédures frauduleuses ou des décisions qui vont à l’encontre de ses principes” disait le communiqué.
Une décision contestée par la principale concernée qui a, quelques heures plus tard fourni « les preuves » du quorum. Elle affirme aussi que la commission de l’union Africaine n’a pas qualité de prendre cette décision.
Honneur-David Safari
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