Dans le cadre de son Projet « Tufaulu Pamoja », UJCC+7 à travers La Prunelle RDC asbl a réuni jeudi 31 mars 2022 les jeunes femmes, filles des différents partis politiques et organisation de la Société Civile dans la province du Sud-Kivu, dans l’objectif de faciliter la collaboration entre ces deux catégories d’acteurs « importants » dans les prochains processus électoraux de 2023 en République Démocratique du Congo. Ceci en marge du mois de Mars dédié à la femme.
Judith Maroy, Directrice Exécutive de La Prunelle RDC Asbl estime que les filles dans les partis politiques comme dans certaines organisations de la Société Civile sont toujours placées dans l’oubliette malgré leur savoir et leur courage.
« Les jeunes filles dans les partis politiques comme dans les organisations de la Société civile restent marginalisées et leurs efforts doivent être encouragés afin qu’elles soient hissées dans les instances de prise des décisions », estime Judith Maroy.
Elle les invite également à conjuguer les efforts ensemble afin de se rendre fortes et d’espérer un lendemain meilleur.
« La collaboration n’existe toujours pas entre les femmes des partis politiques et celles des organisations de la Société civile. La méfiance est totale alors qu’elles devraient se mettre ensemble. Se souder les coudes pour un seul objectif : l’accès aux postes de responsabilité par les jeunes. Il ne devrait pas exister partis politique et Société civile. Le combat est un et unique », poursuit-elle.
C’est une satisfaction pour ces jeunes femmes qui ont pris part à l’activité.
C’est le cas pour Bindja Rachel, une jeune fille militante « Gardienne du Temple » du parti politique PPRD qui pense qu’il est temps que les jeunes filles se lancent dans la politique.
« Cet atelier nous a aidé à partager les idées, nous avons compris qu’ensemble nous pouvons aller de l’avant lorsque nous sommes unies, peu importe le lieu de province, du PPRD, ENSEMBLE, UNC et autres, on peut se mettre ensemble pour promouvoir le leadership féminin. Nous avons relevé plusieurs défis qui font obstacles aux femmes de prendre des postes de prise des décisions et ensemble nous avons trouvé des solutions. Que des femmes qui veulent adhérer dans le partis politique ne pensent pas qu’il y’a des miracles, il faut qu’elles se sentent d’abord courageuses et libres de venir faire la politique parce que c’est pour le bien des femmes en particulier et pour la nation en général ».
Il sied de dire que c’est avec l’appui financier de l’Agence Suédoise de Coopération Internationale (SIDA) et de CAFOD par l’entremise de la CEJP que le projet Tufaulu Pamoja accompagne et vise le renforcement de la promotion de la participation des femmes et des jeunes dans les espaces de prise de décision et processus de paix en République démocratique du Congo.
Héritier Bashige M.
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