Le prix Nobel congolais, Denis Mukwege s’est aussi exprimé au sujet des massacres contre les civils qui s’est déroulé à Kipupu la nuit du 16 au 17 juillet 2020.
Selon le docteur Mukwege, ceux qui ont commis ces affres à Kipupu dans le secteur d’Itombwe à Mwenga, sont ceux qui ont toujours tué depuis 1996.
Pour lui, le décompte macabre des morts continue parce que nombreux des auteurs sont toujours libres et jouissent de l’impunité qui règne au pays.
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« Ce sont les mêmes qui continuent à tuer en RDC. Les comptes macabres de Kipupu sont dans la ligne droite des massacres qui frappent la RDC depuis 1996 » a fait savoir Denis Mukwege.
Pour le Nobel congolais, tout ceci est le fruit de l’impunité qui a élu domicile en RDC. Il faut donc que les recommandations du rapport mapping soit appliquées pour espérer arrêter avec ce cercle infernal des massacres permanents et réguliers des congolais.
« Tant que l’impunité perdurera et que les recommandations du rapport mapping des Nations-Unies seront ignorées les massacres des congolais continueront », s’indigne le prix Nobel congolais.
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Le village de Kipupu, secteur d’Itombwe en territoire de Mwenga, au Sud-Kivu, avait été attaqué la nuit du 16 au 17 juillet dernier par des groupes armés Twirwaneho.
Un bilan controversé de plus de 200 personnes tuées a été évoqué par des députés provinciaux qui ont sollicité l’implication personnelle du chef de l’Etat.
La société civile elle a parlé d’une dizaine des morts et la MONUSCO s’est dite reservée de donner le bilan.
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Ces miliciens Twirwaneho qui avaient revendiqué cette attaque, le lendemain avait nié avoir tué des civils mais étaient dans le combat de récupération de leur bétail ravi par des maï-maï et dont selon eux, le siège se trouvait dans ce village Kipupu.
Une version démentie par plusieurs sources qui confirment que Kipupu n’est pas occupé par des miliciens maï-maï.
Jean-Luc M.