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    « Porcupine » ou porc-épic tel est le nom dont les chercheurs de l’Université de Washington et de Microsoft ont donné à leur technologie basé sur l’ADN.

    Il s’agit d’un système de marquage à faible coût économique basé sur l’ADN, invisible à l’œil nu et qui pourrait remplacer les codes-barres des étiquettes. Et QR codes utilisés pour identifier aussi bien des T-shirts que des véhicules.

    Le système « repose sur une série de brins d’ADN appelés morceaux moléculaires, ou +molbits+ (molecular bits) », selon un communiqué de l’Université.

    Le procédé consiste, pour encoder un identifiant, à adjoindre un mobit à chaque bit numérique de l’étiquette. « Si le bit numérique est 1 on ajoute son molbit à l’identifiant, et si c’est 0 on le laisse en dehors. Puis on laisse sécher pour être décodé plus tard », explique Katie Doroschak à VOA.

    Pour lire l’identifiant on lui ajoute un peu d’eau qui réhydrate l’étiquette moléculaire, lue ensuite par un lecteur d’ADN plus petit qu’un smartphone, un séquenceur nanopore.

    Le système aiderait à la lutte contre la contrefaçon, les voleurs ayant du mal à détecter et trafiquer une marque liquide basée sur une combinaison ADN et placée sur des objets de valeur comme les bulletins électoraux, des œuvres d’art ou des documents secrets.

    La technique était boudée jusqu’ici, « parce qu’il coûte cher et prend du temps d’écrire et déchiffrer » un code ADN. Ce qui demande de surcroît des équipements de laboratoire coûteux, a expliqué à l’AFP la doctorante et principale auteure de l’étude, Katie Doroschak.

    La rédaction

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    Un commentaire

    1. Ça c’est pour les hommes d’affaires vraiment !!! C’est une très belle invention, j’admire toujours les faits scientifiques

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