« La population encadrée par différentes organisations de la société civile va bientôt prendre de mesures contre cette forme d’escroquerie qui vient de prendre naissance en province comme l’a fait l’ancien premier Ministre MATATA MPONYO au Maniema » c’est ce qu’indique le rapporteur adjoint du Bureau de Coordination de la Société Civile au Sud-Kivu pour refuser le paiement de plusieurs taxes dans la province. Des taxes qu’il juge illégales.
Christian Zihindula s’oppose clairement à la taxe sur passager de 800 francs congolais désormais payée aux frontières du Sud-Kivu.
« Non à la taxe de 800 FC sur passage soit disant de la Dpmer aux frontières congolaises selon la DGM au Sud-Kivu. L’on souffre au Sud-Kivu .la population ne respire plus. L’on va des taxes en taxes. Désormais pour passer la frontière il faut le paiement de 800fc pour l’achat de manifeste par les chauffeurs et pourtant, chaque jour on parle de la facilitation du commerce transfrontalier. Cette taxe ne figure pas dans la nomenclature budgétaire exercice 2018. Les acteurs de la société civile du Sud-Kivu ne sont pas d’accord avec cette taxe qui n’a même pas de dénomination et qui vient appauvrir davantage les pauvres qui traversent la frontière pour trouver la survie de leurs ménages. La population doit rester vigilante et éviter la naïveté en ne payant pas cette taxe qui va continuer encore à enrichir le Gouverneur et sa famille. Nous, au vue de tout ce qui se passe en province il faut l’audit du Gouvernement provincial près d’une année après l’installation du Gouverneur qui nous a promis 11 km en trois ans et l’insécurité ce qui prouve l’inefficacité de son Gouvernement » dénonce Christian Zihundula, qui en profite pour faire le bilan du Gouverneur.
L’ancien premier ministre Matata Mponyo Mapon avait unilatéralement décidé d’évacuer toutes les barrières érigées en plein centre ville de Kindu pour s’opposer recouvrer des taxes du gouvernement provincial. Matat parlait des pratiques « illégales interdites par le chef de l’État » et perpétuées par l’actuel gouverneur du Maniema.
Cette nouvelle taxe sur passager au Sud-Kivu divise plusieurs acteurs. Si à la société civile et à l’opposition on dénonce une tentative d’asphyxier le peuple, dans le gouvernement provincial on pense que cela va contribuer à la reconstruction de la province.