Accès Humanitaire

    Le président tanzanien John Pombe Magufuli, dont la mort a été confirmée le 17 mars 2021, «laisse un héritage de répression et de graves violations des droits humains», a déclaré ce mardi, Human Rights Watch.

    Selon l’organisation de défense des droits humains, sa mort est l’occasion pour les nouveaux dirigeants tanzaniens; de prendre des mesures concrètes pour inverser la trajectoire descendante du pays en matière de droits humains; et assurer la responsabilité des violations passées.

    «Au cours des six dernières années, le Président Magufuli a supervisé des lois et des politiques abusives qui sapaient gravement les droits humains en Tanzanie;», a déclaré Otsieno Namwaya, directeur de la division Afrique de l’Est à HRW. «Le nouveau gouvernement a maintenant une chance de prendre un nouveau départ en mettant fin aux pratiques antérieures problématiques.»

    Humann Right Watch rappelle que le président Magufuli a été vu pour la dernière fois en public le 27 février; et les médias ont rapporté qu’il était gravement malade en raison de complications liées à Covid-19; qui auraient pu aggraver une maladie cardiaque existante.

    Toutefois, des responsables gouvernementaux ont insisté sur le fait qu’il allait bien; et ont menacé d’arrêter les journalistes qui ont publié des nouvelles de son état de santé. La police d’Iringa et de Dar es Salaam a même arrêté au moins quatre personnes pour « diffusion d’informations fabriquées » sur l’état de santé du président.

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    «En octobre 2020, il a remporté un second mandat lors d’élections présidentielles entachées de graves violations des droits humains; notamment des arrestations arbitraires et la détention de dizaines de dirigeants et de sympathisants de partis d’opposition. Dans les semaines qui ont suivi les élections, les autorités ont suspendu les stations de télévision et de radio; censuré la communication par téléphone mobile, arrêté des militants et des journalistes et bloqué les médias sociaux. À la veille des élections, la police a tiré à balles réelles sur la foule sur l’archipel semi-autonome de Zanzibar, tuant au moins trois personnes. Les autorités ont continué de menacer et de poursuivre les dirigeants et sympathisants de l’opposition; même après que Magufuli a été déclaré vainqueur du scrutin d’octobre,» dit l’organisation.

    Et d’ajouter : «Depuis l’insurgée de Magufuli, les autorités sévissent de plus en plus contre les médias et les groupes de la société civile; en adoptant et en appliquant des lois restrictives et en menaçant de retirer l’enregistrement des organisations critiques à l’égard du gouvernement.»

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    Selon Human Right Watch, le gouvernement a également imposé des restrictions à l’opposition politique; et donné au greffier des partis politiques de larges pouvoirs discrétionnaires, y compris le retrait de l’enregistrement des partis. «En 2017, Magufuli a interdit aux filles enceintes et aux mères adolescentes d’aller à l’école et a interdit la planification familiale

    Aussi, «Magufuli a déclaré la Tanzanie libre de Covid-19 en juin 2020, après quoi les autorités ont imposé de nouvelles restrictions aux médias en raison de leurs reportages sur Covid-19. Ils ont condamné à une amende et suspendu les licences des entreprises de médias et convoqué des professionnels des médias sur la couverture de la pandémie,» dit HRW.

    Le Directeur de la division Afrique de l’Est de Human Right Watch pense qu’avec le décès de Magufuli; le besoin urgent de justice pour ses nombreuses victimes d’abus est «plus clair que jamais». «Les nouveaux dirigeants ne devraient pas commettre une autre injustice contre les Tanzaniens en permettant à ces abus de rester impunis,» pense-il.

    Museza Cikuru

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    5 commentaires

    1. Roger Mugisho on

      Nous sommes conscients que ces organisations au service des multinationales comme Human Rights Watch n’ont pas aimé les avancées significatives que connait la Tanzanie grâce à ce héros président John POMBE MAGUFULI. Cala parce qu’il a été au service de son peuple.
      Cette prise de position de cette organisation veux frustrée la présidente actuelle et son gouvernement et travailler contre la volonté de son peuple. l’Afrique doit prendre son destin en main à l’exemple de MAGUFULI. D’où la nécessité de la magufulisation de l’Afrique.

    2. COLBERT JEAN BAPTISTE KAJABIKA on

      Soit tu es complice de ceux-là qui ont tué notre excellent et panafricaste président JOHN pombe m.
      Soit tu as une maladie mentale,il a prouver le mondier entier la façon de diriger et du respect d’un être humain qui es la ressemblance de Dieu.

    3. Patrick Nezehose on

      Il est mort, certes…nous ses disciples nous poursuivrons son idéologie de génération en génération.
      Wait and see

    4. Il nous a montré que l’homme noir peut vivre sans vôtre soutien. Parceque vous ne nous soutenons pas mais vous faites semblant de nos soutenir pour enfin nous pillé nos ressources et des organisé nos administrations pour vos profits. Vive magufuli, vive la Tanzanie, vive l’Afrique. Nous serons reconnaissants tjrs et la lutte continue.

    5. c’est un article bidon, dépourvu de sens. Voilà un homme qu’il faut encenser. Africains ne nous laissons pas fourvoyer par cette organisation criminelle. Satan qui veut se déguiser en ange de lumière. Qui ne sait pas que vous travailler pour le compte des entreprises multinationales qui pillent, violent, trafiquent les armes, soutiennent les groupes armés partout dans le monde entier…. Human Rights Watch group of bandits, killers and …. Viva Magufuli hukutembea katika njia za wevi wa ulaya… Pumziko njema katika utukufu wa Mungu Mwenyezi. Tujaliwe nasi neema yakuwa kama wewe…

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