La journée ville morte appelée par la Nouvelle Société Civile Congolaise en territoire d’Uvira au Sud-Kivu a été largement suivie sur la majeure partie de cette entité, ce lundi 4 février 2019.
Commerce, écoles, transport ont tourné au ralenti jusque tard dans l’après-midi.
Les appels de l’autorité territoriale en faveur du boycott de la journée n’ont pas été suivis d’effets.
Tous les grands centres comme Sange, Kiliba, Luvungi, Katogota et la ville d’Uvira sont restés paralysés par cette action.
Il s’agissait, pour la Société Civile de protester contre la montée de l’insécurité et plusieurs violations des droits de l’homme en territoire d’Uvira après le meurtre de 3 militaires suivi de la mort en détention d’un chef d’avenue interpellé pour raison d’enquête.
Pour André Byadunia, la ville morte a été une réussite à plus de 95% sur toute l’étendue du territoire d’Uvira. Il dénonce par ailleurs des menaces contre les membres de la société civile qui ont appelés à la journée ville morte.
Jean-Luc M
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