« Il s’observe une montée vertigineuse de l’intolérance dans la province. Tout celui qui tente de critiquer les dirigeants actuels est soit insulté, soit considéré comme une personne à abattre. Des manifestations, symbole de vigueur d’une démocratie, sont toujours étouffées. La liberté de la presse est menacée. Des journalistes, défenseurs des droits humains et autres acteurs politiques d’opposition sont enfermés pour leurs opinions. La situation est sombre »
Ce constat est fait par la Société civile dans une déclaration sur la situation socio-politique au Sud-Kivu, parvenue à Laprunellerdc.info.
Sur le plan politique, le Bureau de coordination de la Société civile dit avoir fait un constat est amer. Il regrette que dialogue entre le gouvernement provincial et l’Assemblée Provinciale est rompu. La guerre est maintenant ouverte. déplore-t-il.
Tout cela, alors que la population s’attendait elle; à des solutions concrètes. Elle a malheureusement vu les deux plus hautes institutions de la province se livrer à un spectacle honteux.
« Alors que les Sud-Kivutiens s’attendaient à des solutions concrètes à leur problèmes quotidiens, voilà que les deux institutions provinciales se livrent à un spectacle honteux et défiant tout éthique politique. Le peuple ne peut qu’observer et gémir. La démocratie est mise en mal » s’inquiète la Société civile.
L’IGF invitée à enquêter au Sud-Kivu
Outre cela, La Société civile rappelle que l’insécurité bat son plein sur toute l’étendue de la province et les morts ne sont désormais mis que dans la rubrique des faits divers. Quant à la situation socio-économique, la Société civile a dit noter que la situation n’a cessé de s’empirer; les infrastructures se détériorent, à tel enseigne que les mouvements entre le chef de la provinces et les territoires restent difficiles. La spoliation des maisons de l’État n’a pas été du reste.
Au vu de cette situation, la Société civile appelle les uns et les autres à assumer pleinement leurs responsabilités pour le bien de la population.
La Société civile invite d’ailleurs le Gouvernement central à diligenter une mission officielle de l’Inspection Générale de Finances (IGF); pour toutes fins utiles.
Judith Maroy