Les femmes se lèvent, se tiennent la main et travaillent » c ‘est sous ce slogan que les femmes chrétiennes du diocèse de Bukavu ont célébré la journée internationale de droits des femmes ce lundi 9 avril 2018 à la paroisse saint Pierre Claver de Nguba, en commune d’Ibanda.
Selon les organisatrices, les femmes chrétiennes ont voulu célébré en ce jour pour se rappeler du jour de l’Annonciation à la Sainte vierge Marie, la naissance de Jésus.
« Pour nous femmes catholiques, cette journée est une occasion pour nous rappeler de la vierge Marie et pour comprendre que malgré les difficultés, la vierge Marie a dit oui au seigneur. Nous avons fait la comparaison avec ce que nous vivons aujourd’hui. Nous avons dit qu’aujourd’hui le seigneur aussi nous invite comme Marie malgré toutes les difficultés que nous avons. Les difficultés liées aux élections, celles liées à la crise économique,… »explique Thérèse Mema Mapenzi, responsable du centre Olame qui a coordonné la manifestation.
Pour elle, les femmes du Sud-Kivu doivent se souder, se lever et travailler ensemble pour le développement de la province du Sud-Kivu.
La grande activité que les femmes chrétiennes ont fait en CE jour, est le jumelage de paroisses urbaine et rurales « chaque paroisse urbaine doit s’entretenir avec les paroisses rurales pour voir comment les femmes peuvent se soutenir dans le développement mais aussi dans la lutte contre la pauvreté », relève la responsable du centre Olame.
Comme toutes les autres femmes, Mema Mapenzi plaide pour la réfection des routes qui restent un grand défi à relever pour développer l’entreprenariat féminin.
« Les femmes n’ont pas d’abord des grands moyens, avec ce petit moyen les femmes surtout rurales ont du mal à transporter leurs produits champêtres dans la ville suite au délabrement très avancé des infrastructures routières. Certaines femmes de Kalonge ont produit 50 sacs de farine ou 50 sacs de riz mais le transporter de Kalonge jusqu’à Bukavu c’est un grand problème ».
Elle souligne que le manque de routes de dessertes agricoles est un grand frein pour le développement de la femme, surtout la femme rurale. « Pour la soutenir, il faut des bonnes routes » plaide Thérèse.
Elle lance un appelle à toutes les femmes de se soutenir mutuellement pour diminuer la pauvreté dans la communauté. «
Les femmes rurales ne devraient pas se sentir plus vulnérables que celle qui sont en ville. Mais si elles travaillent main dans la main avec les femmes urbaines, on peut tant soit peut diminuer la pauvreté dans la province du Sud-Kivu. Si les femmes de la ville et celles des milieux ruraux collaborent, le choses peuvent changer dans notre province » dit-elle.
Le centre Olame envisage faire une interaction socio-économique entre les femmes rurales et les femmes urbaines en encourageant les femmes à s’investir dans l’agriculture et l’élevage qui sont le poumon du développement.
Pour rappel, le thème retenu au niveau national pour la journée de la femme est « investir dans la force productrice de la femme rurale, priorité pour la RDC ».
Florence Ashuza
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