Accès Humanitaire

    La Synergie des associations des jeunes pour l’éducation civique et électorale au Sud-Kivu, SAJECEK Forces vives, dénonce l’usage abusif des armes à feu par la Police nationale congolaise dans la ville de Bukavu.

    Cette organisation de défense des droits humains dit s’inquiéter de voir que ceux qui sont sensés protéger soient ceux qui tuent.

    «L’usage abusif et cruel des armes à feu par les éléments de la police continue à faire des victimes au Sud-kivu. Il est inquiétant de voir que ceux qui ont la responsabilité de protéger la population se transforment desormais en véritable tueurs de celle-ci,»

    Pour SAJECEK, rien ne peut justifier cette attitude criminelle qui caractérise les agents dit de l’ordre.

    «Trop c’est trop. La population civile ne doit pas être là cible des éléments de la police. Le commissaire provincial de la police devrait nous expliquer le pourquoi de ce comportement qui prend de l’ampleur» dit Robert Njangala, son président.

    Par ailleurs, SAJECEK demande que les policiers auteurs de ces bavures répondent de leurs actes devant la justice mais aussi les familles de victimes méritent une réparation juste et digne.

    Rappelons que ce samedi 23 mai, des policiers du groupe mobile d’intervention ont tiré sur les civils à Cimpunda laissant ainsi à leur passage plus de 7 personnes blessées par balles.

    Deux jours avant, soit le jeudi 21 mai, un policier du sous commissariat de Cahi a tiré à bout portant sur un motard qui est décédé sur le champ. L’etat de d’ébriété est la cause principale de cet agissement criminel.

    «Le premier ennemi de la population au Sud-kivu, c’est la police.» a conclu Robert Njangala

    Jean-Luc M.

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