
C’était l’objectif principal des séances de formation sur le leadership et la gestion des conflits électoraux. Organisées par le Réseau d’Innovation organisationnelle, RIO/ECC du 14 au 16 décembre 2017.
Selon Odile Bulabula, coordonnatrice adjointe de RIO, la gestion des contentieux électoraux d a été fustigée par les acteurs dans la course au cours de deux expériences électorales du pays d’après réunification. Cela a conduit à des mécontentements qui ont engendré des violences dont les civiles sont victimes. A ceci s’ajoute le coût dans le cadre des contentieux électoraux et l’insatisfaction des réponses apportées par la justice. D’où la nécessité d’une telle formation qui va permettre de mettre en place un groupe de travail sur les contentieux électoraux qui peuvent se gérer à la base.
Les deux groupes de travail hétérogènes dans les deux provinces qui ont été mis en place permettront de faciliter la médiation des contentieux électoraux dans la mesure du possible et ne s’en remettre à la justice ou ailleurs qu’en cas d’échec.
Ceci avec comme autre objectif d’offrir une opportunité d’échanges entre acteurs politiques et électoraux sur comment gérer pratiquement les revendications et les conflits violents liés au processus électoral dans les deux provinces.
« Nous estimons qu’a l’issue d’une période aussi agité que celle que nous traversons et avec toute les subtilité au niveau politique, nous avons estimé que c’est vraiment nécessaire pour nous de mettre sur pied un cadre qui peut aider à la résolution des conflits électoraux. Voilà pourquoi nous avons appelé certains leaders religieux et certains acteurs influant de la société civile pour être formés enfin qu’ils soient en mesure de faire progresser la paix surtout dans la résolution de conflits électoraux pour la RDC. Comme vous pouvez le voir déjà toutes les discussions politiques qui ne s’arrêtent pas, C’est le moment que nous entant qu’acteurs de la société civile de mettre en place de mécanismes non violents et d’avoir les gens qui sont capables de prêcher la paix aux acteurs politiques » a dit Odile Bulabula.
Etaient présents au cours de ces trois jours d’intenses travaux : Les représentants de la commission électorale nationale indépendante, les leaders de la société civile et des confessions religieuses. Les participants ont aussi identifié les défis de paix liés au contentieux électoraux juridictionnels en se mettant d’accord sur les mécanismes de prévention et de résolution pacifique de ces conflits surtout en période électorale. Tous ont estimé que cette formation est venue au bon moment.
« En 2011, à titre d’illustration il y a eu plus de 500 cas de contentieux qu’ a connu la seule cour suprême de justice et au Sud -Kivu, on en a déjà connu autant raison pour laquelle il fallait réfléchir sur le type de conflit de manière pratique ,qui d’habitude surgissent en matière électorale pendant ,avant et après le processus électoral. C’est un plus que nous venons d’acquérir dans le sens ou un groupe d’expert est mis sur pied ainsi que d’autres mécanismes afin d’obtenir la crédibilisation de la Ceni et qu’en tout état de cause, en cas de survenance de conflits électoraux que le panel des médiateurs puisse s’y consacrer et solutionner certain problèmes avant que la justice n’en connaisse » dit Maître Benjamin Cibaye, l’un des participants et membre de l’organisation CRESA.
La formation qui a été clôturée ce samedi 16 décembre a été tenue au centre Régional de paix à Nguba. Ceci dans le cadre du projet d’éducation civique et électorale à l’Est de la RDC financé par l’organisation Pain pour le monde.
Adonis Lubambo
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