Accès Humanitaire

    Pour rendre effectif le Projet PICAGL dans le Sud-Kivu, le ministre provincial de l’agriculture, pêche et élevage dit avoir sollicité au gouvernement central et la banque mondiale; une rallonge et une restructuration du dit projet.

    Marcellin Amani Bahaya l’a dit devant la presse ce jeudi 31 décembre 2020 à Bukavu. Il justifie cette approche par le retard accusé par la province du Sud-Kivu dans l’exécution du projet PICAGL.

     » Nous avons raté 2 ans du projet puisque après l’accord de financement, il faudrait que le projet passe par le conseil des ministres, l’assemblée nationale; et enfin la promulgation du chef de l’état. Cela a pris deux ans soit de 2016 à 2018. Après ces étapes, il fallait passer au recrutement des organisations de mise en œuvre, et ça a pris aussi du temps; jusqu’à ce que les contrats de certains partenaires aient été signés entre septembre 2018 et février, mars 2019. Vous comprendrez le temps que nous avons perdu dans l’exécution du projet » a-t-il motivé

    Pour Marcellin Amani Bahaya, la restructuration et la décentralisation dont il est question, devront permettre aux provinces bénéficiaires du projet PICAGL; d’avoir une main mise dans l’exécution du projet, mais aussi permettre qu’il y ait un temps suffisant pour aboutir aux résultats et objectifs fixés dans le dit projet.

     » Nous avons décidé de restructurer le projet pour le temps qui nous reste, mais la grande lutte est de décrocher une rallonge de plus de 2 ans; pour atteindre les objectifs qu’on s’est fixé dans le projet. Aujourd’hui on ne peut pas demander que les objectifs soient atteints dans seulement deux ans, pendant que le projet était conçu pour une durée de 5 ans. Nous avons proposé un plan de restructuration qui nous permet de travailler; nous avons voulu décentraliser le projet, car il était centralisé à Kinshasa. Toutes les grandes décisions nous venaient de Kinshasa. Avec cette décentralisation, les provinces auront une marge de manœuvre dans l’exécution du projet » a soutenu le ministre de l’agriculture au Sud-Kivu.

    Pour ce qui concerne l’impact du projet PICAGL dans le Sud-Kivu, celui-ci a indiqué que PICAGL étant un projet de développement, son impact ne peut pas se faire voir dans le délai d’une année et demi. Il suggère plutôt l’engagement de tous pour la poursuite des activités du projet.

    Bertin Bulonza

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