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    Les petits commerçants transfrontaliers et les agences de transport exerçant leurs activités sur l’axe Uvira-Bujumbura ont entamé un mouvement de grève ce mardi 3 mars 2020.

    Les responsables de ces agences faisant Uvira-Bujumbura font savoir qu’ils ont pris cette décision pour dénoncer les «tracasseries » dont ils sont victimes, de la part des éléments de la police Burundaise.

    A travers une correspondance adressée ce mardi 3 mars 2020 au Gouverneur de la province du Sud-Kivu, la Nouvelle Société Civile Congolaise d’Uvira (NSCC) fait savoir qu’elle accompagne les organisations des transporteurs et de petits commerçants transfrontaliers dans cette lutte afin de dénoncer ensemble les tracasseries que subissent les habitants d’Uvira qui traversent la frontière Burundaise pour des échanges commerciaux et des visites.

    « En effet la Nouvelle Société Civile congolaise axe sud de la province du Sud-Kivu accompagne ce jour-là population d’Uvira ville et territoire à travers les organisations de transporteurs et de petits commerçants transfrontaliers pour faire part de forme de tracasseries que subit la population d’Uvira traversant la frontière Burundaise pour des échanges commerciaux et des visites. », informe-t-elle. 

    Cette organisation citoyenne estime que les autorités burundaises violent certaines dispositions de la convention portant création de la Communauté Économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL) prônant la liberté de circulation des personnes des pays membres de cette organisation régionale. Parmi ces tracasseries elle cite, l’exigence de payer 1000 Francs BU au poste de la commune de Mutumbuzi et cela pour chaque véhicule.

    « Ces dispositions restent en poudre de feu du coté de nos voisins Burundais qui tracassent les congolais d’Uvira (transporteurs, petits commerçants, transfrontaliers, visiteurs pour les soins médicaux, etc.) depuis 2010. » ajoute-t-elle.  

    La Nouvelle Société Civile Congolaise recommande au Gouverneur de veiller à ce que les principes de circulation des personnes et de leurs biens soient garanti   selon les prescrits de la CEPGL et du COMESA.

    Elle informe par ailleurs l’arrêt du trafic transfrontalier jusqu’à ce que le gouvernement apporte solution à leurs requêtes. 

    Irenge Bagenda Ibag

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