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    Des habitants de plusieurs entités de Kiliba, en territoire d’Uvira au Sud-Kivu et spécialement ceux de Hongero, vivent dans la peur depuis quelques jours. C’est ce qu’on peut apprendre d’une alerte donnée par la Nouvelle Société Civile Congolaise de la place et parvenue à LaPrunelleRDC.info depuis le 8 octobre dernier.

    En cause : un commandant d’une unité des Forces Armées de la République Démocratique du Congo basé à Kabunambo aurait promis de se venger contre des habitants après la découverte d’un corps sans vie et en état de putréfaction d’un militaire de son bataillon.

    Selon la Nouvelle Société Civile Congolaise, le Colonel Guy, commandant bataillon basé à Kabunambo a promis qu’il « massacrera » la population du Quartier Hongero. « Il avait même pointé du doigt le chef du groupement Muhungu. Il lui avait dit qu’il risque sa vie », explique la structure citoyenne.

    « Toute la population fuit les maisons craignant d’être massacrée par les militaires comme l’a dit leur commandant. Nous, structure de la NSCC, condamnons cette préméditation d’un chef contre des paisibles citoyens qui sont déjà en fuite. Nous demandons au Général de prendre cette situation avec sincérité car Kiliba est en danger », annonce la structure.

    Le Chef de la cité de Kiliba reconnaît avoir appris la nouvelle de la part du Chef de Quartier Hongero mais refuse toujours d’y croire. Il présume de son côté qu’il pourrait y avoir incompréhension.

    Citant le Chef de quartier, il explique que la menace serait venue après la découverte d’un corps et en état de putréfaction d’un militaire FARDC dans cette entité. Un militaire qui aurait été tué lors d’une intervention pour arrêter une opération de pillage sur la Route Nationale Numéro 5 au niveau de Munywema.  Les FARDC auraient accusé des habitants d’avoir tué ce militaire. Ce que dément le Chef de la cité, Daniel Ruhanika.

    Au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, plusieurs sources confirment la situation de la découverte d’un corps sans vie d’un militaire, mais jamais de la menace du commandant bataillon basé à Kabunambo.

    Jean-Luc M.

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