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    Dans leur déclaration du vendredi 11 septembre 2020, les communicateurs de l’opposition réunis au sein du Caucus des Communicateurs de l’Opposition du Sud-Kivu (CACOOP); sont revenus sur la situation de la liberté d’expression et des droits humains; depuis l’avènement de l’actuel Gouverneur Théo Ngwabidje.

    Selon eux, depuis l’arrivée de Ngwabidje à la tête de la province, le «mensonge et la calomnie» sont devenus un chèque en blanc; pour qui conque veut s’attirer la sympathie de l’autorité provinciale.

    «Ce qui a fait que certains leaders d’opinion soient recherchés, arrêtés et amenés en prison.» dénoncent-ils.

    Et pourtant, pense l’opposition, «Gouverne autrement signifierait aussi tolérer la contradiction à travers le bloc des idées».

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    Les communicateurs de l’Opposition évoquent le cas du porte-parole provincial du PCP, Me Heri Kalemaza; qui est détenu depuis plusieurs mois dans la prison centrale de Bukavu; pour avoir critiqué la gestion du Gouverneur Théo Ngwabidje.

    A cela s’ajoute les arrestations récentes d’autres acteurs politiques et de la Société Civile; comme Patrice Lwabaguma et Blaise Maseka, pour leurs opinions dans des émissions radiodiffusées de la place.

    «Cette situation ne s’inscrivant pas dans la logique du chef de l’Etat, celle consacrant la liberté d’expression,» l’Opposition au Sud-Kivu pense que le Gouverneur Théo Ngwabidje «devrait faire preuve de citoyenneté, en présentant sa démission.»

    Bertin Bulonza

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