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    Le Gouverneur Théo Ngwabidje a procédé ce mardi 8 mars 2022 au lancement officiel des activités du mois de la femme en province du Sud-Kivu. C’était devant plusieurs organisations et associations des femmes, réunies à Bukavu à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme.

    Dans son adresse, le Gouverneur a réitéré les atouts de la femme dans le développement de la province. Celui-ci a réitéré son engagement à promouvoir l’égalité entre les sexes, et la participation des femmes à des postes de haute responsabilité.

    Le Gouverneur  a appelé la population de la province à dénoncer tout cas de violence contre les femmes et filles du Sud-Kivu, pour que les bourreaux répondent de leurs actes devant les instances judiciaires. Selon lui, plusieurs plaidoyers sont en cours pour lutter contre l’impunité.

    C’est ainsi que l’autorité provinciale a salué les efforts de la justice et toutes les parties ayant intervenu dans les dossiers du récent meurtre de la journaliste Charline Kitoko et de la défenseure des droits humains Anne-Marie Buhoro, et dont les bourreaux ont été condamnés.

    Dans la salle Aquarius à Labotte, en commune d’Ibanda, Théo Ngwabidje a encouragé ces efforts en faveur de la promotion de droits des femmes, pour décourager selon lui les violences, notamment dans les ménages. Il appelle les hommes a œuvrer pour la protection des femmes.

    «Les femmes ont une grande place dans la lutte contre le réchauffement climatique. Car la majorité de déchets proviennent du ménage,» ajoute le Gouverneur, qui appelle à la participation des femmes dans la lutte contre le changement climatique, pour  le développement dans un environnement sain, non pollué et dégradé.

    De son coté, Mme Jacqueline Ngengele, Cheffe de la Division provinciale du genre, famille et enfant déplore le fait que les femmes soient actuellement victimes des meurtres et des violences dans leurs propres ménages, où elles devraient pourtant se sentir sécurisées. Elle appelle les hommes à plus de responsabilité.

    «Je demande aux hommes de protéger les femmes car nous sommes des partenaires. La femme aide l’homme dans beaucoup de choses et vice versa. Je ne sais pas s’il faut que  l’Etat donne à chaque ménage un policier pour que la femme soit protégée alors que c’est dans la chambre qu’elles subissent tous ces actes. Bien avant, nous passions que c’est dans la famille que la femme était sécurisé.  Je regrette les trois cas de violence récemment enregistrés dont la mort de Charline Kitoko à Kamituga, Anne-Marie Buhoro à Minova et un cas qui s’est passé à Kaziba dont un homme a versé de l’eau chaude à sur sa femme,» s’est-elle indignée.

    Signalons que le thème retenu au niveau national pour la célébration de la journée internationale de la femme est : « Promouvoir l’autonomie des femmes et filles, ainsi que l’égalité des sexes dans le contexte de lutte contre le réchauffement climatique et de réduction des risques de catastrophes ».

    Fiston Aksanti, stagiaire ISAM

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