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    Actuellement, le territoire de Mwenga, l’un des territoires de la province du Sud-Kivu en RDC fait face à une flambée des prix des produits manufacturés de première nécessité et des matériaux de construction, constat fait par  Laprunellerdc.info, ce lundi 3 février.

    Cette hausse est causée par l’état de délabrement très avancé dans laquelle se retrouve actuellement la route nationale numéro 2 sur le tronçon Bukavu-Kitutu via Mwenga, cela depuis plusieurs mois déjà.

    Les prix varient d’une région à une autre de ce territoire, d’un vendeur à un autre de Mwenga centre jusqu’à Lugushwa en passant par Kamituga et Kitutu.

    A titre d’exemple, sur différents marchés, le prix d’un sac de riz est passé de 32.000Fc à 45.000Fc à Kamituga, de 38 mille FC à 47 mille FC à Lugushwa, et à Kitutu de 38 mille à 41 mille FC.

    Un gobelet d’haricots de 1.000 FC et 1.500Fc se négocie aujourd’hui entre 2.000 FC et 3.000Fc. Un sac de farine de maïs coûte désormais 40 mille francs congolais et plus. Une bière est vendue entre 3.500 et 6.000Fc et un sucré produit par la Bralima entre 2.000Fc et 3.000Fc

    Pour les matériaux de construction, un sac de ciment s’achète actuellement à 55.000Fc à Lugushwa et pourtant lors que la route était praticable, il était vendu 45 milles FC.  Entre 25 et 32 mille FC à Kamituga et Mwenga centre mais aujourd’hui, c’est vendu entre 35 et 40 mille FC.

    Une pièce de tôle ondulée coûtait entre 10.000 Fc et 18.000Fc, actuellement, elle coûte entre 20 mille FC et 25 mille FC.

    Pour ce qui est de transport, le prix de l’essence a connu également une hausse. Il est passé de 2 mille Francs le litre à 3.500 FC voire 4.000 FC.

    Le billet de transport entre Kamituga-Bukavu se négocie aujourd’hui entre 45 mille FC et 50 mille FC pour les voitures et 35 à 40 mille pour les bus et pourtant c’était 30 mille FC pour les voitures et 25 mille FC pour les bus.

    Face à cette situation, la population du territoire de Mwenga et les usagers de ce tronçon appellent les autorités à accélérer la réhabilitation de la RN2, qui a commencé depuis le 20 janvier mais elle évolue à pas de tortue.

    Selon eux, cette route est d’intérêt capital et les autorités doivent tout mettre en œuvre avant que tout Mwenga ne soit déconnecté de la ville de Bukavu et d’autres régions d’où proviennent tous les produits manufacturés et autres consommés par la population.

    Abdallah Mapenzi

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