Accès Humanitaire

    Suite à la recrudescence des cas de kidnapping; le Réseau Local de la Protection des civils (RLPC), a ce 4 juillet 2021, recommandé au Gouvernement congolais d’édicter une procédure souple obligeant les réseaux de télécommunication; à fournir les éléments de géolocalisation et autres informations sur les numéros utilisés par les ravisseurs.

    Dans son rapport mensuel du mois de Juin, cette organisation recommande aux autorités congolaises de renforcer les effectifs militaires sur tous les points stratégiques de l’espace qui couvre la frontière Congolo-Burundaise; le long de la rivière Ruzizi afin d’arrêter l’hémorragie des cas d’infiltrations en croissance.

    « Nous recommandons au Gouvernement d’édicter une procédure souple obligeant les réseaux de télécommunication à fournir les éléments de géolocalisation et autres informations sur les numéros Airtel-Money, M-PESA, Orange-Money communiqués par les ravisseurs; à partir desquels ils appellent et reçoivent les rançons. Renforcer les capacités intellectuelles et matérielles des services de sécurités en nouvelles technologies d’Informations et Communications (NTIC). D’identifier les présumés auteurs des différents crimes et de les déférer devant la justice; afin qu’ils répondent de leurs actes. Amorcer le processus DDRC pour encadrer les jeunes qui abandonne les armes et encourager les autres qui restent dans les GA en impliquant les OSCs locales;» recommande cette structure non gouvernementale.

    Cette structure recommande en outre, à la Monusco, ONGI et les agences onusiennes, de planifier les activités de renforcement des capacités intellectuelles des services de sécurités en nouvelles technologies d’Informations et Communications (NTIC); et la dotation des matériels modernes.

    Contexte 

    Il est à noter que des cas des kidnappings deviennent de plus en plus récurrents dans la partie sud du Sud-Kivu.  Il ne se passe plus 24 heures sans enregistrer un enlèvement soit d’un enfant ou d’un adulte. Parfois même le vol des vaches.

    Peu après, les ravisseurs appellent des familles des otages au téléphone, pour exiger  des rançons afin que ces derniers soient relâchés. Dans le cas contraire, ces derniers n’hésitent pas à tuer leurs otages.

    Des hommes armés burundais seraient parmi les présumés auteurs de ces enlèvements. Un groupe de présumés kidnappeurs a même été démantelé par des services de sécurité; en collaboration avec des habitants, la semaine dernière.

    Abiud Olinde

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