L’Assemblée provinciale du Sud-Kivu dit être consternée par l’éruption volcanique survenue dans la province voisine du Nord-Kivu; et ayant causé des dégâts humains et matériels, ainsi qu’un déplacement massif de la population dans la ville de Goma notamment.
Dans un message de compassion signé par le Rapporteur du Bureau définitif, Jacques Kamanda; l’organe délibérant appelle le Gouvernement provincial du Sud-Kivu; et tous ses partenaires humanitaires, d’identifier et venir en aide en toute urgence aux déplacés de Goma; qui sont déjà dans la ville de Bukavu et dans différents territoires.
«Tout en appelant le Gouvernement provincial du Sud-Kivu avec tous ses partenaires (les organisations humanitaires); à identifier et venir en aide en toute urgence aux déplacés qui sont déjà Bukavu et en territoires; le Bureau de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu invite la population à se solidariser avec les déplacés venus de Goma; en leur venant en aide par tous les moyens» lit-on dans ce message.
Signalons que selon l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), 415.700 personnes se sont déplacées suite à l’éruption de Nyiragongo. Le mouvement s’est intensifié suite à l’appel des autorités provinciales demandant aux habitants de 10 quartiers de la ville de Goma d’évacuer.
Ces sinistrés sont répartis dans plus de 10 zones à l’intérieur du pays, dont Bukavu Ville, Idjwi, Kalehe (Minova), Kabare, Masisi (Sake), Rutshuru, Nyiragongo, Lubero, Goma, et Butembo, et d’autres au Rwanda voisin.
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Ce lundi 31 mai, la Société Civile de Kalehe en province du Sud-Kivu a plaidé pour une assistance d’urgence en vivres et non-vivres, en faveur de plus de 78 mille sinistrés enregistrés dans ce territoire. Selon cette structure, dans la zone de santé de Minova, il y a actuellement 65 milles déplacés alors que dans la zone de santé de Kalehe, l’on a enregistré jusqu’au 29 mai, 13.324 sinistrés venus de Goma, après l’évacuation décidée par les autorités provinciales du Nord-Kivu.
«Il y a aussi la présence des enfants non-accompagnés dans ces milieux précités. Nous demandons aux autorités et humanitaires de disponibiliser les médicaments dans les structures sanitaires dans les zones de santé de Kalehe et Minova, pour la bonne prise en charge de nos frères sinistrés. Mais aussi désengorger les salles de classe pour permettre aux élèves de continuer les cours, en disponibilisant un ou deux sites d’accueil et des abris pour ceux qui n’ont pas de famille d’accueil,» dit-elle.
Bertin Bulonza