Accès Humanitaire

    Le lancement officiel de la campagne des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, a eu lieu ce jeudi 25 novembre 2021 à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu.

    Le Gouverneur Théo Ngwabidje qui a lancé cet évènement, a reconnu que les femmes, jeunes filles, les enfants et les personnes de troisième âge, continuent d’être victimes des violences sous diverses formes. Théo Ngwabidje attribue ces violences aux multiples guerres qui ont secoué la région de l’Est de la RDC, en particulier la province du Sud-Kivu.

    «Point n’est besoin de rappeler que les guerres qui se sont succédées en République Démocratique du Congo en général et particulièrement dans la province du Sud-Kivu ont été une source de plusieurs cas de violences dont les conséquences ont lourdement pesé et continuent à peser sur les femmes, les filles, les enfants,  les personnes âgées et la société dans son ensemble,» a-t-il indiqué.

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    Pour ce qui est des Violences basées sur le genre, le Gouverneur a indiqué que le constant reste amer.

    «Les violences basées sur le genre ont touché toutes les nations du monde sans exception, à la seule différence que leurs manifestations divergent selon le contré où elles sont causées. A ce jour, le constat reste amer. Il s’observe une monté des violences sous toutes formes et les plus vécues sont les violences physiques, les violences domestiques, les harcèlements sexuels en milieu professionnel, et en milieu scolaire avec la pratique honteux des points sexuellement transmissible,» a-t-il fustigé.

    Pour sa part, la Cheffe de division du Genre, famille et enfant dans la province du Sud-Kivu, Jacqueline Ngengele, a estimé que la lutte est longue. Celle-ci demande l’implication de tous, pour éliminer toutes ces formes de violence, qu’elles soient physiques ou morales.

    «Nous devons continuer à sensibiliser. Comme on a lancé aujourd’hui, dès demain nous serons dans les territoires avec certains acteurs qui sont dans le domaine pour sensibiliser davantage parce que ce n’est pas en un seul jour qu’on peut terminer ce cycle de violences. Quand on connait les instruments, quand on maitrise les droits de la femme, il est facile maintenant de demander à chacun des membres de la communauté de pouvoir changer son comportement en faveur de la femme, la jeune et la petite fille,» a-t-elle expliqué.

    Jacqueline Ngengele affirme que les activités de cette campagne vont s’étendre sur les territoires de la province du Sud-Kivu, avec priorité sur celles où le plus grand nombre de cas de violences sexuelles et violences basées sur le genre ont été enregistrés. 

    Signalons que c’est sous le thème « Je me lève et je m’engage aujourd’hui contre les violences faites aux femmes, jeunes et petites filles » que cette campagne a été lancé en RDC. Le gouvernement congolais, à travers son ministère du Genre, Famille et Enfant, s’est approprié l’événement, en partenariat avec ONU-Femmes.

    Cette campagne qui débute ce 25 novembre, date de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et jeunes filles, se poursuivra jusqu’au 10 décembre, date de la journée des droits humains.

    Héritier Bashige M.

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