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    Le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu exige la publication des conclusions du rapport d’enquête parlementaire sur l’exploitation illicite des minerais à Mwenga dans un bref délai, faute de quoi il menace de désavouer la commission qui est allée sur place pour les enquêtes et dirigée par le député national Jean-Claude Kibala.

    Dans une déclaration rendue publique ce mardi 2 novembre 2021, le Bureau de Coordination dit suivre avec attention particulière la question de l’exploitation illégale des minerais dans le territoire de Mwenga à travers son Groupe de Travail Thématique Mines.

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    A travers cette déclaration, le Bureau de Coordination rassure de son appui et son encouragement envers le noyau de la Société Civile de la chefferie de Wamuzimu.

    La Société Civile de Wamuzimu a organisé ce lundi 1er novembre 2021 une marche pacifique pour dénoncer les violations des droits humains et l’entrave aux lois régissant le secteur minier en RDC faite par les compagnies chinoises et les multiples arrestations qui seraient orchestrées par le Parquet près le Tribunal de Paix de Mwenga et certains officiers FARDC.

    Le Bureau de coordination de la Société Civile du Sud-Kivu dit avoir constaté avec regret que depuis que la commission parlementaire a été déployée à Mwenga pour enquêter sur les différentes allégations d’exploitation minière par les chinois, un silence s’observe.

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     « Un silence qui frise une certaine négligence par rapport à cette question cruciale, pourtant il en va de l’intérêt de ceux qui se considèrent comme élus du peuple de le défendre pour qu’il jouisse pleinement de ses richesses enfouies dans son sous-sol en rendant publiques le plus rapidement possible, les conclusions dudit rapport, mais hélas », se plaint le Bureau de Coordination de la Société Civile du Sud-Kivu.

    Dans la foulée, la Société Civile exige à la commission de publier les conclusions du rapport d’enquête parlementaire dans un bref délai, faute de quoi, « elle sera désavouée par la population et considérée comme complice de son malheur ».

    Au Procureur Général près la Cour d’appel du Sud-Kivu, le Bureau de Coordination lui demande de procéder à l’arrestation sans délai de tous les chinois et leurs complices congolais qui exploitent illégalement les minerais dans le territoire de Mwenga.

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    « Le fait qu’aucun chinois ne soit arrêté ce jour étonne plus d’un dans ce dossier flagrant et honteux pour la République », s’inquiète le Bureau de Coordination de la Société Civile.

    Bertin Bulonza

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