Elle consiste selon les organisateurs à appeler ou envoyer un message téléphonique sur un numéro vert pour informer la Société Civile et l’Autorité de tout cas de payement de taxe illégale, du nom de l’Agent percepteur et le genre de document délivré, de dénoncer tout cas suspect de fraude par toute personne physique ou morale, tout opérateur économique ou agent public que ce soit.
Aussi de porter à la connaissance de la Société Civile et l’Autorité le détournement fait par un agent public ou autorité politico-administrative de quelque rang que ce soit.
Pour le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, la corruption est sans aucun doute le défi le plus pressant qui se pose dans la gouvernance économique et politique de la République Démocratique du Congo et du Sud Kivu, en particulier.
Une corruption qui a un effet dévastateur et corrosif sur le progrès, la stabilité et le développement du pays de telle sorte qu’elle constitue une entrave à la croissance économique selon la société civile.
« Au Sud Kivu, les agents et responsables de la province qui sont censés lutter contre la fraude, la contrebande et le détournement, sont ceux qui se retrouvent en être auteurs. Les poches de l’Etat sont tellement trouées de sorte qu’une confusion se crée entre le compte privé et le compte public. Beaucoup de contribuables sont scandalisés de payer des taxes sans quittances ou sur base de faux documents parallèles à ceux émis officiellement, d’autres opérateurs économiques versent l’argent dans plusieurs comptes bancaires de la Province où des particuliers accèdent au mépris des formalités financières d’usage » dit le communiqué de la société civile.
Margé les ressources naturelles que regorge la RDC, l’abondance de ces richesses naturelles ne profite pas aux citoyens ordinaires du point de vue économique, indique la société civile.
Cette campagne a été décrétée à l’occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption. Une journée célébrée le 9 décembre de chaque année.
Honneur-David Safari
