Accès Humanitaire

    Le consortium RENAF-ICDH-AETA  peint un tableau sombre de la situation humanitaire dans les hauts-plateaux de Bijombo.

    Pour ces organisations de la Société Civile, la situation humanitaire demeure inquiétante dans les hauts-plateaux de Bijombo en Territoire de Fizi, depuis près d’une année. Cela, en raison de l’insécurité qui persiste dans cette zone, qui n’est accessible qu’à pied ou par voie aérienne.

    Selon une note de plaidoyer de ce consortium, les acteurs humanitaires ont identifié plusieurs milliers des déplacés entre le 26 et le 29 janvier, 5 civils tués et plusieurs villages incendiés.

    «Environ 3 000 nouveaux déplacés à Uvira entre le 26 et le 29 janvier 2020 suite au regain de violences à Bijombo entre maï-maï et les Miliciens Ngumino. Les derniers monitorings des violations des droits de l’homme menés par des OSC/Sud Kivu basées à FIZI parlent de 5 civils tués ; une dizaine de villages incendiés, » écrivent-ils.

    En outre, ces organisations de la société civile indique que la situation sécuritaire dans cette la localité de Bijombo reste instable après les récents affrontements entre groupes armés. Des déplacés seraient même menacés par des groupes armés.

    Cette note indique que des déplacés ont affirmé qu’une coalition Maï-Maï prévoyait d’attaquer les Villages de Kagogo  à 7 km, NAKIRANGO à

    De ce fait, face à cette insécurité qui règne à Fizi (Bijombo -Minembwe) et à l’Est de la RDC en général, le Consortium RENAF – ICDH – AETA Sud Kivu recommande aux autorités congolaises et provinciales du Sud-Kivu d’envisager les mesures telles que, inscrire la question «Tensions inter communautaires » à l’Agenda sécuritaire, former et équiper correctement les personnels en charge de la sécurité dans les villages périphériques de Bijombo, mettre un terme à l’impunité.

    Museza Cikuru

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