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    La Plateforme La Prunelle a officiellement lancé le projet « Tufaulu Pamoja » (Réussir Ensemble), dans son volet « Jeunes » à Bukavu; lors d’un atelier organisé ce samedi 23 janvier au centre Olame de l’Archidiocèse de Bukavu.

    « Tufaulu pamoja » est un projet de CAFOD (Catholic Agency for Overseas Development); qui a pour objectif principal d’amplifier la voix et la représentation des femmes et des jeunes; dans le cercle de prise des décisions et les processus de paix à tous les niveaux.

    Selon le Chargé de ce projet, l’atelier de ce samedi voulait faire suite à celui tenu à Goma lors d’un atelier de 3 jours soit du 30 novembre au 2 décembre 2020. C’est aussi dans le souci de restitution de cet atelier que la plateforme La prunelle a organisé cette activité.

    Ce projet de 3 ans qui sera mis en œuvre dans 8 provinces du pays dont Kinshasa; Sud-Kivu, Nord-Kivu, Kasai-Oriental, Haut Katanga, Ituri, Tanganyika et Tshopo; compte parvenir à des politiques et une législation solide, la promotion de l’égalité genre, l’inclusion des jeunes; la consolidation de la paix, ainsi que le développement socio-économique des jeunes et des femmes.

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    lancement du projet Tufaulu Pamoja à Bukavu
    Dans son discours, la Directrice Exécutive de La Prunelle, Judith Maroy; a fait savoir que le niveau de la représentation des jeunes et des femmes dans les instances de prise de décision reste très faible. Cela en dépit de quelques avancées et qui n’arrivent pas à être consolidées. «Le combat est donc rude et long», dit-elle.

    Elle indique que ce projet vise que des jeunes et des femmes aient une meilleure compréhension des lois qui favorisent leur participation aux instances de prise de décision et au processus de paix. De leur évolution et ainsi identifier quelles en sont les lacunes, pour mener le plaidoyer.

    Tufaulu Pamoja
    Lancement du Projet Tufaulu Pamoja à Bukavu «Pendant 3 ans, ensemble avec vous nous allons donc mener des plaidoyers, formation et toute forme d’activité pour influencer positivement la participation des jeunes et des femmes », dit-elle, notamment à une frange des délégués des organisations des jeunes concernés par le Projet.
    Lire aussi Bukavu: pour l’exécution du projet «Tufaulu Pamoja», CAFOD renforce les capacités de ses partenaires

    Jacques Kamanda, Rapporteur de l’Assemblée Provinciale du Sud-Kivu, a de son côté proposé que le projet soit étendu dans les territoires, car selon lui, les jeunes en milieux ruraux sont également vulnérables comme ceux des villes; et méritent d’être capacités sur la manière de défendre leurs droits.

    «C’est une occasion en or offerte encore une fois à la jeunesse, afin que sa voix soit entendue dans la société, et particulièrement dans les instances de prise des décisions. Je vous recommande de tout mettre en œuvre, afin que ce projet arrive à des bons résultats; et que ces jeunes ciblés, que ce soit à Bukavu, Uvira et ailleurs, en soient les plus grands bénéficiaires. Vous pouvez compter sur la collaboration de l’Assemblée provinciale, pour porter haut cette cause en la mesure de ses capacités.» affirme-t-il.

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    des participants à l’Atelier de Laprunelle
    Le représentant de Madame le Ministre provincial de la Jeunesse, Raton Kakumbwa, parle également d’un projet qui tombe à point nommé, vu la situation actuelle de la représentativité des femmes et des jeunes dans les instances de prise des décisions.

    Celui-ci promet l’accompagnement de son Ministère, afin que ce projet soit effectif, dès l’étape de renforcement des capacités; jusqu’à la phase de promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, qui compte atténuer la pauvreté accentuée en RDC.

    Signalons qu’au Sud-Kivu, ce projet financé par l’ambassade de Suède en RDC, sera réalisé par la plateforme La Prunelle (pour le volet jeunes). 9.600 jeunes sont ciblés dans les 8 provinces, notamment 1.200 au Sud-Kivu, issus des organisations œuvrant dans la ville de Bukavu et celle d’Uvira. D’autres organisations et plateformes des jeunes s’occupent d’autres provinces. « Rien Sans les Femmes » prend quant à lui le volet femmes dans les zones d’exécution du projet. 

    Thomas Uzima

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