Ce mouvement dit n’est plus attendre le calendrier qui sera publié par la Ceni et appelle le peuple à descendre dans la rue.
Dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 19 octobre, la Lucha Sud-Kivu, fait un réquisitoire plutôt sévère envers le régime en place et à la commission électorale nationale indépendante Ceni.
«N’attendons plus de calendrier électoral car il est déjà claire que si la CENi le publie, il dépassera le délai du 31 décembre 2017, ce qui est inacceptable et anormal… Ces deux demi-journées ville morte sera aussi une pour dire à la CENI que le seul calendrier qui passera à nos oreilles, c’est celui qui fixe les élections au 31 décembre 2017… », dit ce mouvement citoyen.
« …Chers Congolais, le 31 décembre approche, aucun délai supplémentaire ne peut plus être accordé à des gens qui ne savent ni nous sécuriser, ni nous permettre de scolariser et soigner nos enfants, ni nous laisser nous exprimer librement…Nous devons descendre dans la rue de façon non-violente et barrer la route à l’imposteur actuel », dit encore la Lucha.
Le mouvement qui tient à la démission « pacifique » de Joseph Kabila, le président actuel en remettant le pouvoir au souverain primaire tient toujours à l’idée d’une transition sans Kabila.
« …Dans ce cas, une transition sans Kabila sera mise en place et dirigée par des personnalités intègres capables d’organiser les élections crédibles, démocratiques, justes et transparentes ».
En plus de ces actions dans la rue, la Lucha promet une campagne de désobéissance civique et civile pour lancer l’assaut final.
« Chaque citoyen est prié de se préparer déjà pour un assaut final, nous allons ignorer ce régime, nous n’allons plus payer de taxe ni impôts qui les enrichissent eux-mêmes, nous n’allons plus obéir à aucune de leurs décisions, jusqu’à obtenir la démission de toutes les institutions, en commençant par le président de la République », tranche la Lucha
Ces militants pro-démocratie comptent-ils corriger ce qu’eux -même ont qualifié d’erreur en laissant Kabila au delà du 19 décembre 2016? En tout cas ,Judith Maroy, militante emblématique de ce mouvement au Sud-Kivu est plus formelle: Kabila et toute la suite doivent partir.
Honneur-David Safari
