La commission Eléctorale Nationale Indépendante au Sud-Kivu balaie d’un revers de la main les accusations d’interdiction d’accès des témoins de certains partis politiques et observateurs dans les centres locaux de compilation des résultats.
Des accusations intervenues quelques heures seulement après la fin des scrutins pour la présidentielle et les législatifs national et provincial.
Pour la CENI, ils sont des centaines de témoins qui ne peuvent pas contenir au même moment dans une salle de compilation des résultats. D’où, rappelle Maheshe, le système de rotation mis en place pour faire participer tout le monde à ce processus.
« Aujourd’hui au CLCR on ne peut pas recevoir tous les 25 milles témoins, c’est impossible avec l’espace réduit. Il y en a qui se sont fait accréditer spécialement pour le CLCR. Qu’ils soient les bienvenus mais qu’ils se rappellent qu’on travaille à tour de rôle, par rotation. Qu’ils ne crient pas à la victimisation. Ce sont les candidats qui sont harcelés aujourd’hui, on cherche à leur soutirer encore le peu qui est resté de la poche en disant qu’on leur refuse l’accès au CLCR. Mais qui vous refuse l’accès au CLCR ? Qui vous le refuse chers témoins ? Le SEP ? Le Chef d’antenne ? Faut-il encore rentrer auprès de vos candidats pour y entrer ? Non » tranche Gaudens Maheshe, Secrétaire Exécutif Provincial de la CENI.
Pour rappel, l’opération de compilation des résultats a débuté à l’issue du scrutin du dimanche 30 décembre dernier émaillé par plusieurs irrégularités et dans un climat de suspicion contre la Commission Electoral Nationale Indépendante (CENI).
C’est donc après cette étape que la CENI publiera les résultats provisoires de ces élections. Initialement prévue pour le dimanche 6 janvier 2019, la publication des résultats pourrait intervenir un peu plus tard, selon la CENI.