Harvest Plus appelle les responsables des médias et journalistes de Bukavu à s’impliquer dans la sensibilisation des habitants, à la culture et à la consommation des aliments biofortifiées, en vue de contribuer à lutte contre la malnutrition.
C’était au cours d’une rencontre organisée ce vendredi 16 septembre 2022 dans la salle de réunion de CIAT, à Bukavu.
Selon le chargé de communication de Harvest Plus, son organisation a introduit des cultures biofortifiés dans 6 000 ménages de la province du Sud-Kivu au cours de cette année. C’est notamment les haricots, la patate douce, le maïs et le manioc biofortifiés.
« Il a été d’abord question de faire un plaidoyer auprès des responsables de médias et des journalistes que vous êtes, sur les activités de notre programme qui est PMNS (le Programme Multi-sectoriel de Nutrition et de Santé) dont Harvest PLUS exécute le volet biofortification. Nous avons réuni les journalistes pour leur parler de ces cultures biofortifiés que nous venons d’introduction dans la province, mais aussi solliciter leur implication totale dans les activités de sensibilisation, » explique Jean Léon Mulumba.
Celui-ci ajoute qu’il y a plusieurs cultures et plusieurs aliments que des habitants consomment dans la province du Sud-Kivu, mais qui ne contiennent pas assez de vitamines.
C’est notamment la vitamine A ou des minéraux nécessaires comme le fer et le zinc pour la croissance de la santé. D’où l’introduction de ces cultures bio-fortifiées.
« Nous avons introduit les maïs bio-fortifiés qui est riches en vitamine A, les manioc bio-fortifiés jaunes, riches en vitamine A aussi, il y a les patates douces à chaire jaune mais également les haricots qui sont riches en fer et en zinc, » indique-t-il.
Notons que ce Programme Multisectoriel de Nutrition et Santé va durer 12 ans en RDC et sera reparti dans quatre phases. 100.000 mille ménages de la République Démocratique du Congo seront bénéficiaires de ce programme.
Claudine Kitumaini