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    Il s’observe depuis un mois une flambée du prix des produits de première nécessité dans différents marchés, boutiques et magasins de la ville de Kamituga, au Sud-Kivu.

    Selon le constat fait par Laprunellerdc.info ce vendredi 4 mars 2022, un sac de ciment par exemple, qui se négociait à 28.000fc et 29.000fc, s’achète actuellement à 35.000 fc et 45.000 fc. Par ailleurs un gobelet d’haricots de 1.000fc se vend actuellement à 2.000fc.

    Des forces vives locales précisent que cette hausse est consécutive au délabrement très avancé de la Route Nationale N°2, tronçon Kadubo-Lwino, surtout la partie Mwenga-Kamituga qui est beaucoup plus délabrée.

    Ces dernières font savoir que des camions et taxis n’arrivent plus à Kamituga, il y a de cela un mois. Outre le délabrement de la RN2, plusieurs ponts jetés sur différentes rivières ont également endommagé par des camions poids lourds des entreprises chinoises qui exploitent des minerais dans la chefferie des Wamuzimu, dans la partie sud du territoire de Mwenga, à l’instar du pont de la rivière Zalya, Lubyala.

    «Nous ne savons plus à quel saint se vouer car la ville de Kamituga ne dépend que de la ville de Bukavu. Il n’y a qu’une seule entrée. Les villages environnants ne servent que des produits champêtres, et les braises,» explique un commerçant de la place.

    https://laprunellerdc.info/delabrement-de-la-rn2-bukavu-kamituga-des-organisations-de-la-societe-civile-dans-la-rue-ce-mercredi/

    A part les produits de première nécessité, il y a également une rareté de certains matériels qui ne peuvent être amené à moto, notamment des tôles, fers à béton, et plusieurs autres.

    Des habitants de cette entité demandent à l’Etat congolais de penser à la réhabilitation de cette route. Le 23 février dernier, les habitants de la ville de Kamituga et du territoire de Mwenga ont marché pour exiger la réhabilitation de cette route dans un bref délai, mais aussi la réparation de tous ces ponts endommagés. 

    Avec une hausse vertigineuse du prix des produits alimentaires déjà constatée à Bukavu, plus d’une personne redoute le pire pour la population des entités comme Kamituga, quasiment coupées du chef de la province, auprès duquel ces dernières s’approvisionnent en denrées de première nécessité, notamment des produits manufacturés.

    Mukamba Mulebelwa Big-Merci, depuis Kamituga

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