
C’est visiblement un combat qui s’est ouvert contre les médias en ligne du Sud-Kivu de la part des membres de la Cellule de Communication du Gouverneur du Sud-Kivu.
Depuis quelques temps, les journalistes des médias en ligne sont devenus la cible des membres et responsables de la Cellule de Communication à chaque fois que des articles évoquant la gestion de l’autorité provinciale sont publiés.
Ce jeudi 12 septembre, le Coordonnateur adjoint de la Cellule de Communication a dévoilé ce qui peut être considéré comme un projet pour rendre docile les médias en ligne qu’il accuse « d’échapper aux règles d’éthique et déontologique ».
«Faudra-t-il que la Province les oblige au travers un édit à payer les taxes et impôts pour leur opérationnalisation légale et légitime en Province ? » s’interroge Éphrem Iragi, dans un message adressé aux responsables des médias et largement relayé sur les réseaux sociaux.
Pour le Coordonnateur adjoint de la Cellule de communication de la province, en laissant les acteurs politiques et sociaux critiquer l’autorité provinciale, la liberté de presse est devenue du «libertinage ».
«Faut-il entendre par votre science aux différentes attaques injustes contre le Gouverneur de Province, délibérées dans certains Conseils de rédaction et même par certains Journalistes dits Chroniqueurs politiques comme une complicité de votre part? » demande-t-il aux responsables des médias.
Cette sortie médiatique est surprenante et inquiétante dans le secteur médiatique particulièrement en République Démocratique du Congo où des médias sont fermés et menacés pour divers motifs.
Plusieurs rapports des organisations de défense des journalistes ont toujours décrié la politique d’utilisation des motifs des fiscs et autres redevances pour faire taire la presse.
Certes que d’autres incidents ont eu lieu dans le passé entre certains journalistes et des membres de la Cellule de Communication mais jamais un officiel n’a brandi ouvertement pareille menace à la presse. La principale question : est-ce que le paiement des taxes et impôts a un impact sur le professionnalisme des médias ou des journalistes ?
C’est peut-être la nouvelle façon de faire des nouvelles autorités qui ont pourtant promis de faire de la liberté de la presse leur cheval de bataille.
Jean-Luc M.
Le Général Major Mundos donne des orientations à ses troupes
Ça ne se passe pas tous les jours en République Démocratique du Congo. Pourtant, c’est arrivé dans la ville de Bukavu.
Le commandant 33ième région militaire (Sud-Kivu, Maniema) a ordonné l’arrestation immédiate du commandant ville des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
Colonel de son état, cet officier FARDC est venu à la rescousse d’une chef de Division suspendue par le Gouverneur de Province.
Tout commence par la grogne des agents de la Division de l’urbanisme qui ont refusé à la cheffe de division provinciale de l’urbanisme qui a dernièrement été suspendue d’accéder à son bureau situé sur avenue Nyawera en commune d’Ibanda, le matin de ce mercredi 25 septembre 2019.
Selon ces agents, c’est inconcevable qu’elle continue à poser des actes qui engagent leur division alors qu’elle a été suspendue.
Ce qui a poussé l’ancienne cheffe de division Béatrice Maroy Nsimire à faire appel au commandant ville de l’armée de Bukavu qui avec ses éléments ont tenté de bousculer ces agents qui étaient depuis tôt le matin regroupés devant le bureau de leur division.
Un acte fermement condamné par le commandant de la 33ème région militaire basée au Sud-Kivu et au Maniema, le général Akili Muhindo Mundos, qui est arrivé sur le lieu.
Celui-ci a interpellé le colonel commandant ville pour violation des consignes car, indique-t-il, en aucun cas on ne peut faire appel à l’armée pour régler des questions civiles.
Pour le numéro Un de l’armée au Sud-Kivu, aucun comportement d’indiscipline de la part des éléments FARDC ne doit être toléré. Il met également en garde des responsables politiques et administratifs qui tentent d’utiliser l’armée pour leurs intérêts égoïstes.
Ce n’est pas la première fois que le Général Akili Muhindo dit « Mundos» impose de l’ordre au sein de ses troupes. Plusieurs officiers de l’armée ont été déjà remis à la justice pour répondre de leurs actes après des infractions commises à différents niveaux.
Cet autre officier attend donc d’être fixé sur son sort et nombreux pensent qu’il servira certainement d’exemple à ceux qui voudraient fouler au sol les lois du pays en utilisant leur influence.
Jean-Luc M.

Le mouvement NON a été initié par le Professeur Gustave Mushagalusa Nachigera, recteur de l’Université Evangélique en Afrique et l’asbl COCORICO, une organisation qui a pour mission, l’éveil des consciences et la promotion des talents.
Selon les organisateurs, le mouvement NON a été lancé dans le but d’appeler à un engagement plus large et plus solide contre les non valeurs en renonçant à celles-ci et en les dénonçant.
Ce mouvement vise surtout à sensibiliser, à appeler les différentes couches de la population congolaise à un engagement contre les multiples antivaleurs qui ruinent la société.
«à travers le mouvement NON, les enseignants, les élèves, les artistes, les jeunes des différents horizons s’engagent à lutter contre les antivaleurs dans la ville de Bukavu et bientôt partout en RDC. Le changement souffle déjà. Bientôt les gens, dans tous les secteurs de la vie nationale, vont s’engager dans la lutte car, c’est le moment ou jamais» indiquent-ils
A en croire notre source, ce mouvement va toucher les chauffeurs, les motards, les policiers, les politiciens, les enseignants, les journalistes, les médecins, les élèves, les étudiants, les commerçants, les usagers de la route, bref, toute la communauté dans sa diversité.
«dire NON, c’est dire non aux antivaleurs, non au trafic d’influence, non la corruption, non au clanisme, au tribalisme, au régionalisme et à toutes les formes de discrimination, non à ces fléaux qui gangrènent notre pays et freinent son développement» poursuit-il
Le Mouvement NON est donc un mouvement de lutte contre les anti valeurs.
Un mouvement qui regroupe des hommes et des femmes du monde entier, unis par les idéaux du changement et qui rêvent d’un Congo, d’une Afrique et d’un monde meilleur et plus beau qu’avant.
Les organisateurs appellent donc toute la population à adhérer massivement à ce mouvement en se joignant à eux.
Jean-Luc M.
OC Muungano au stade de l’Unité de Goma (2018) Ph. Tiers
La troisième journée de Vodacom Ligue2 en RD Congo s’est poursuivie ce jeudi 26 septembre 2019 au stade de l’Unité d’ Uvira dans le Sud-Kivu. Une rencontre était au programme dans ce stade, et a vu les corbeaux du FC Vivi s’affronter aux Shalalilés de l’OC Muungano.
Pour ce choc de la journée, les corbeaux du FC Vivi ont cette fois été tenus en échec par les Shalalilés (0-0), après les deux succès de suite pour les champions du Sud-Kivu en titre (FC Vivi) depuis le début du championnat.
Dans cette rencontre, les visiteurs (OC Muungano) étaient toujours derrière une première victoire de la compétition pour se relancer, alors que les locaux eux (FC Vivi), cherchaient à conserver leur première place mise sous pression par les équipes du Nord-Kivu, et autres concurrents d’autres provinces dans ce championnat.
Dans cette rencontre Muungano a terminé le match à 10 contre 11 après l’exclusion à la 88e minute de son capitaine Mukamba Badido, après avoir accumulé deux cartons jaunes dans cette rencontre.
Ce match nul de la soirée donne plus d’avantage aux corbeaux d’ Uvira qui suite à ce Résultat devront se contenter de garder la première place avec 7 points pour trois matchs déjà livrés. A ce moment là, les Shalalilés restent loin derrière avec 2 points enregistrés en trois sorties.
Pour cette même compétition, il y a eu match ce jeudi à Goma :
A 13h30, le Daring Club Virunga s’est offert le FC Kasindi par le score de 2-0, dans un match en retard de la deuxième journée, et à 15h30, pour cette même occasion, les Verts et Noirs de l’ AS Kabasha ont prouvé leur suprématie en surclassant l’ AC Capaco de Beni (2-0).
Avec ces victoires, les deux Cadors de Goma (Virunga et Kabasha) totalisent à leur tour 6 points et s’approchent de la tête du classement. ces derniers semblent déjà rivaliser entre-eux à distance avec des résultats similaires : (victoire 2-1 pour chacun à la première journée, puis 2-0 pour les deux équipes lors de la seconde journée).
Notons que pour la quatrième journée, l’OC Muungano accueillera à Bukavu l’équipe de Cadev du Maniema, match prévu pour le 29 septembre 2019, alors que les corbeaux de Vivi devront attendre un peu pus tard pour voyager à Kisangani en date du 13 octobre prochain, pour affronter le CS Makiso.
Eric Shukrani






