L’organisation « Dignité Humaine » lance un projet de prévention et de prise en charge psychosociale des violences basées sur le genre à base communautaire au Sud-Kivu. Le lancement a eu lieu vendredi 17 Juin 2022 à Bukavu. Un projet qui vise à lutter contre les conséquences de violences basées sur le genre dans la communauté.
C’est Élodie Ntamuzinda, la Coordinatrice Nationale de l’organisation « Dignité Humaine » qui l’a fait devant plusieurs invités.
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Elle explique qu’une série des formations sera organisée à l’intention de leaders communautaires dont les chefs des quartiers et d’avenues, le personnel soignant, la presse et d’autres organisations de la Société Civile qui interviennent dans le domaine de la prise en charge psychosociale et la prévention des violences basées sur le genre.
« Nous savons déjà que nous vivons dans les zones sinistrées et ces violences basées sur le genre touchent toute la communauté et toutes les couches de la population. Si nous avons lancé le projet à Kinshasa, pourquoi pas dans nos zones sinistrées ».
Celle-ci note que l’accent a été mis sur le Nord et Sud- Kivu.
« Nous lançons aujourd’hui en invitant les prestataires de Santé, la Société Civile, les médias, les diverses divisions, des bourgmestres, chefs de quartiers et chefs d’avenues qui vivent dans la communauté avec ce fléau à s’approprier cette lutte », dit Élodie Ntamuzinda.
Pour elle, plusieurs personnes sont déjà malades après des traumatismes subis suite aux violences basées sur le genre dans la communauté. Raison pour laquelle un accent particulier a été mis sur la question de la santé mentale.
Le bourgmestre de la communauté d’Ibanda qui a officiellement ouvert cette réunion a encouragé l’organisation dans cette lutte noble. Il dit être prêt à travailler avec l’organisation « Dignité Humaine » pour combattre les violences basées sur le genre.
Ce projet va durer six mois et va couvrir deux aires de santé dans des zones de santé de la province du Sud-Kivu.
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Cette première réunion d’introduction, d’information et de plaidoyer a connu la participation des leaders communautaires, des Médecins Chefs des Zones de certains territoires du Sud-Kivu, des acteurs de la Société civile, des juristes, des journalistes et prestataires de santé.
Ce projet est appuyé financièrement par la GIZ et FCDO (Foreign, Commonwealth
& Development Office).