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    Différentes structures de la Société Civile annoncent des journées ville morte cette semaine à Bukavu, et dans toute la province du Sud-Kivu, en vue d’exiger le départ de la mission onusienne en RDC (Monusco).

    La première annonce est de la Société Civile forces vives de Bukavu, qui organise mardi 27 septembre prochain, une journée ville morte pour exiger également, la libération de la cité de Bunagana par les rebelles du M23.

    Dans un communiqué publié samedi, le Bureau urbain de la Société Civile demande aux habitants de rester chez eux, afin d’exprimer leur ras-le-bol.

    Cette structure citoyenne indique que cette journée ville morte est aussi une manière pour elle de solidariser avec la population de la province du Nord-Kivu, victime d’une insécurité grandissante.

    Elle demande ainsi, par la même occasion, la fin de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri, ainsi que « l’accélération » du processus de retrait de la Monusco.

    Mais la Fédération de la Société Civile du Sud-Kivu, et la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) qui estiment que le Monusco a failli à sa mission de maintien de la paix, demandent le départ « sans délai » de la Monusco.

    Dans une déclaration conjointement, ces structures citoyennes comptent lancer, une campagne dénommée « journées Monusco dégage », jeudi 29 septembre prochain à la Place de l’indépendance dans la ville de Bukavu.

    «Nous appelons à la mobilisation générale des organisations de la Société Civile dans sa diversité et des mouvements citoyens en particulier, et en général le peuple congolais, à partir de ce jeudi 29 septembre 2022 à des journées « Monusco dégage » indiquent-elles.

    Il sied de rappeler que depuis le mois de juillet dernier, des manifestations sont organisées au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, en vue d’exiger le départ de la Monusco. Des morts et des blessés du côté population et des casques bleus sont souvent enregistrés lors de ces manifestations.

    Héritier Bashige M.

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