A quelques heures du scrutin tant attendu du 23 décembre 2018, et reporté au 30 décembre 2018; Blaise Maseka, candidat numéro 126 à la députation provinciale, circonscription électorale de Bukavu vient de retirer sa candidature.
Raisons de convenance personnelle couplées d’un réalisme politique sont là les deux motifs du retrait de sa candidature selon le concerné.
A la rédaction de Laprunellerdc.info, il révèle que le retrait de sa candidature n’est pas synonyme de son retrait de la vie politique. Pour lui, ce retrait traduit ipso facto sa prise d’écart avec son ancienne formation politique le RCD ( Rassemblement Congolais pour la Démocratie) dont il a par ailleurs longuement servi comme Président de la Ligue des Jeunes.
Le concerné a été l’unique cadre de ce parti qui a brillé par un courage exceptionnel de défendre aux médias cet ancien mouvement politico-militaire qui pourtant n’a pas bonne presse à Bukavu de suite des exactions commises par ce dernier lors de la période de la rébellion avant l’unification du pays.
Parlant de la suite du processus électoral, Blaise Maseka appelle les électeurs de voter massivement pour Emmanuel Ramazani Shadary, le numéro 13 à la présidentielle et pour Claude Nyamugabo, celui qu’il appelle affectueusement son parrain politique et qui porte le numéro 104 à la députation nationale dans la circonscription électorale de Kabare. Dans la circonscription électorale de Bukavu, il invite les électeurs à voter pour les candidats du FCC, « accent mis sur les candidats jeunes ».
Parlant de son avenir politique, Blaise Maseka se dit prêt, le moment venu à adhérer dans un autre parti politique du FCC capable de nourrir à la hauteur ses ambitions politiques. Toutefois, il n’a pas caché sa préférence portée sur le PPRD, ce Parti dont il qualifie « de plus grand et de mieux organisé au Pays ».
Cependant, Blaise Maseka met à profit toutes les longues années passées au RCD, car pour lui, le RCD aura été une bonne école politique à laquelle il a appris « la discipline, la loyauté, l’abnégation, l’assiduité, la constance politique et le goût du travail bien fait ».
Adonis Lubambo