En marge de la clôture de la campagne de 16 jours d’activisme contre les Violences Basées sur le Genre, l’Association des Femmes de Médias (AFEM) a organisé une Table Ronde ce vendredi 11 décembre à Bukavu.
Cette Table Ronde a porté sur la problématique des Violences Sexuelles Basées sur le Genre (VSBG); se focalisant sur les violences domestiques qui sont enregistrées au Sud-Kivu.
Par cette activité, AFEM a voulu renforcer les capacités des participants; notamment, des organisations de défense des droits humains; des acteurs de la Société Civile et des médias, différentes organisations et leaders communautaires; sur les conséquences des VSBG et comment les prévenir, pour protéger les femmes et les filles contre ce fléau.
Il a également été question de définir des nouvelles stratégies et actions à mener dans la prévention contre les VSBG; et contre l’impunité de ses auteurs.
Plusieurs formes de violences sexuelles basées sur le genre ont été identifiées. Il s’agit des violences domestiques, des violences physiques, violences sexuelles, violences foncières, les enlèvements des femmes et/ou filles, etc.
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Par-contre, plusieurs problèmes ont été évoqués comme favorisant la pérennisation des VSBG. On a cité par exemple le fait que le bourreau soient le propre partenaire de la femme, ou une personne proche. Il y a aussi le manque des preuves matérielles; ou encore le manque de confiances envers le système judiciaire congolais. Ici on pense que très souvent quand on dénonce, on arrête et relâche le coupable quelques temps après.
Vu la situation en province, AFEM et ses partenaires ont réfléchi à travers cette « Table Ronde », sur des mécanismes et stratégies à adopter pour prévenir et éliminer ces violences. Pour cela, un échange sur les responsabilités de chaque actrice et acteur, a contribué aux réponses à donner à ce problème.
De son côté, le ministre du Genre, famille et enfant, Cosmos Bishisha Musimwa; a garanti de contribuer dans le combat vis-à-vis des violences: « Le rôle que je suis censé jouer, c’est de travailler pour que la machine soit mise en marche; pour arrêter les cas de VSBG dans la province du Sud-Kivu » a promis le ministre.
A l’issue de cette activité, tous les participants à cette Table Ronde, ont pris un engagement individuel pour prévenir, collecter des informations et dénoncer des VSBG.
Eric Shukrani