Accès Humanitaire

    L’organisation Action pour le Développement des Milieux Ruraux (ADMR) a clôturé le 25 août dernier; un atelier de renforcement des capacités des points focaux des territoires de Kabare, Kalehe et Walungu au Sud-Kivu; sous le thème «Est-il possible de lutter contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) sans être gestionnaire des cas.»

    Dans une dépêche, l’organisation renseigne que tout en collaborant avec d’autres organisations gestionnaires des cas œuvrant dans ces zones; 18 points focaux de ces trois territoires ont été capacités, dans l’objectif de renforcer leurs connaissances sur les notions des VBG; et particulièrement sur la gestion des cas afin de pouvoir apporter une aide de qualité aux survivants des VBG et victimes de violations de droits humains.

    ADMR indique que cette initiative qui entre dans le cadre du projet de «Démocratie et Gouvernance» appuyé par 11.11.11 Belgique; a été entamée après avoir constaté une insuffisance de connaissances et manque de professionnalisme dans la gestion des cas enregistrés par ses agents sur terrains; malgré l’accompagnement dans l’identification, l’enregistrement et référencement de cas vers d’autres partenaires; à travers les points focaux pour la prise en charge appropriée.

    «Etant donné qu’actuellement ADMR ne dispose pas des moyens financiers pour assurer la prise en charge de cas des VBG; vu le nombre des personnes qui subissent les VBG dans les zones du projet, elle a jugé bon de former les points focaux sur la thématique; afin de leur permettre d’orienter les cas vers les autres structures de prise en charge existantes dans les zones dit le chef de projet.» dit Honoré Alame Migabo, chargé de projet de ADMR.

    Lire aussi La RDC adopte la Stratégie Nationale sur les violences Basées sur le Genre Révisée

    Signalons qu’en juin dernier, la RDC a adopté la Stratégie nationale sur les violences basées sur genre révisée (SNVBG-R). La ministre d’Etat, ministre du genre, famille et enfant, avait relevée l’augmentation des violences basées sur le genre sur le plan national.

    Elle a indiqué que ces violences sont passées de 1.946 en 2010 à 35.709 en 2018, avec un pic de 38.705 en 2017. Elle fait également savoir que les provinces où se vissent les groupes armées sont les plus touchées par ce mal.

    Le SNVBG-R devrait donc aider la République à se doter d’un outil important pour éradiquer ce fléau, qui avilit surtout les femmes, pourtant étant des partenaires importants pour le développement.

    Museza Cikuru

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