Accès Humanitaire

    L’Association Contre le Mal et pour l’encadrement de la Jeunesse (ACMEJ/DH), se réjouit du déploiement des nouveaux éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo(FARDC) dans la plaine de la Ruzizi.

    Elle invite ces derniers à pourchasser les groupes armés nationaux et étrangers localisés dans ce milieu afin de mettre fin à l’insécurité signalée la plupart de fois dans cette partie de la province du Sud Kivu.

    A travers une correspondance publiée le mercredi 5 février 2020, cette organisation de défense des droits de l’homme fait savoir que des nouveaux éléments FARDC ont été déployés dans la plaine de la Ruzizi.

    Un déploiement qui, selon ACMEJ, redonne l’espoir pas seulement aux habitants de ce contré, mais aussi aux usagers de la route nationale N°5.

    « Dans la Plaine de la Ruzizi, au Sud-Kivu, à l’Est de la République démocratique du Congo, les habitants se trouvant tout au long de la Route nationale n° 5 à partir de Kamanyola jusqu’à Luberizi, ont constaté avec joie que de nouveaux militaires ont été envoyés dans cette Plaine. De cela, tout le monde s’attend à un changement positif sur le plan sécuritaire, » Renseigne-t-elle.

    ACMEJ regrette, tout de même, l’inaction de ces éléments FARDC face aux différents groupes armées nationaux et étrangers localisés dans différents coins de la plaine de la Ruzizi et ses moyens et haut plateaux.

    Elle rappelle que jusqu’à présent, les groupes armés continuent à faire la loi dans les villages de moyens et hauts plateaux de Lemera, en haut de Mulenge, dans les brousses de Kgovwa, Kitahuvwa, Mbegere et leurs environs, et même à Lubumba et Muhuzi, dans le territoire de Mwenga où les FDLR sont désormais installés comme des propriétaires des terres.

    Association Contre le Mal et pour l’encadrement de la Jeunesse (ACMEJ/DH) invitent les forces armées des FARDC basées dans la plaine de la Ruzizi à poursuivre ces forces négatives armées dans leurs maquis afin d’en finir une fois pour toute.

    « Certains leaders, défenseurs de droits humains et analystes locaux commencent toutefois à se demander pourquoi ces militaires ne poursuivent pas les forces négatives armées dans leurs maquis, pour qu’on en finisse une fois pour toute avec les groupes armés nationaux et étrangers dans la plaine de la Ruzizi et ses moyens et hauts plateaux. » ajoute-t-elle.

    Elle conseil le gouvernement Congolais à recourir aux forces militaires Françaises au cas où son armée ne serait pas à mesure de déloger ces rebelles de leurs positions. ACMEJ précise qu’actuellement le peuple congolais a besoin de la paix.

    Irenge Bagenda Ibag

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