L’Association Contre le Mal et pour l’Encadrement de la Jeunesse (ACMEJ) fustige le problème de sous-développement, que connait actuellement la population de la plaine de la Ruzizi, dans le territoire d’Uvira, malgré les différentes potentialités en matière première que regorge cette partie de la province du Sud-Kivu.
Pour cette organisation, les villages de Katogota et Lubarika possèdent des terres vierges, qui peuvent permettre le développement de l’industrie minière en RDCongo.
«Ces milieux pourraient permettre la production du ciment. En outre, on peut y trouver des métaux rares, tels que la cassitérite, du calcaire, du diamant, du cuivre. Mais, jusqu’ici, la prospection géologique n’y a pas été effectuée comme il faut.» écrit ACMEJ
Or, pour ACMEJ, les populations civiles ne doivent pas continuer à s’assoir sur des minerais non exploités; rester pauvres et manquer d’emploi, alors que tous les atouts sont là pour un bon développement.
Elle évoque le cas particulier des jeunes, qui pourraient trouver un travail et abandonner les voies des groupes armés.
Cette organisation pense que le gouvernement national et provincial, à travers des géologues expérimentés; devraient mettre leurs batteries en marche en faisant des études dans les deux villages précités.
Pour le village de Katogota qui a une mine de calcaire, selon ACMEj, le Gouvernement congolais devrait y déployer les efforts pour son exploitation; en y installant une usine de transformation du calcaire en ciment.
Bertin Bulonza