Ce tableau plutôt sombre peint par l’organisation démontre qu’en moyenne deux à trois personnes seraient tuées par jour sans que des mesures contraignantes soient envisagées par l’autorité durant la période allant de Janvier à Novembre 2017.
Selon ce rapport que laprunellerdc.info a consulté, comparativement aux années précédentes 2015 et 2016, cette année a été marquée par la montée en puissance de cas de violations des Droits de l’homme.
Parmi ces cas, 38 personnes victimes de justice populaire y compris les corps sans vie de 17 personnes retrouvées ici et là, selon Sajecek.
A ce bilan, s’ajoute 1016 maisons attaquées et 209 véhicules pillés par des personnes en armes, emportant violemment avec exactions, les biens de paisibles citoyens.
L’organisation relève aussi que l’année de 2017 n’a pas été favorable pour les cambistes au Sud-Kivu. Plusieurs cambistes ont été la cible des attaques d’hommes en armes
« Pour votre gouverne, 17 changeurs de monnaies ont été victimes des attaques des hommes en armes et 9 parmi eux ont pu succomber à leur blessure sous l’œil endormant des autorités. A titre d’exemples, en date du 08/02/2017 une femme cambiste connue sous le nom de Maman Josée a été tuée à Nguba par les hommes en armes, le 24/02/2017 à Uvira vers Kimanga la dame Antoinette Malerembaka est tuée par balle par des hommes en armes vers 19h à sa résidence, le 28 du même mois maman Iragi est tuée devant sa maison et son mari blessé par balles par des hommes en armes ».
Tout cela dans l’indifférence de l’autorité politique, administrative et sécuritaire qui ne prend pas des mesures pour sécuriser sa population, dénonce le rapport Mapping de Sajecek Forces-vives.
Honneur-David Safari
