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    20  personnes tuées, 28 maisons attaquées par des bandits armés, 7 véhicules braqués, 2 cas d’enlèvement et 3 cas de justice populaire au cours du mois de mai 2020, selon SAJECEK Forces Vives.

    C’est le traditionnel «Bulletin Surprise» de la Synergie des Associations des Jeunes pour l’Education Civique, Électorale et la Promotion des Droits de l’Homme au Sud-Kivu (SAJECEK) qui le dit.

    Durant le mois de mai dernier, renseigne l’organisation, 20 personnes ont été tuées contre 19 au mois d’avril passé. Le territoire de Fizi a été le plus touché avec 6 cas, suivi du territoire d’Uvira avec 4 personnes. Bukavu vient en troisième position avec 3 personnes et suivent les territoires de Mwenga, Kalehe et Walungu avec chacun 2 cas.

    Dans le chapitre des maisons attaquées, il faut noter que 20 maisons ont été attaquées par des bandits armés au Sud-Kivu au cours de ce mois, selon SAJECEK.

    La ville de Bukavu a été l’entité la plus touchée avec 12 cas suivi du territoire de Fizi qui a enregistré 6 maisons attaquées. Puis, viennent Mwenga et Kalehe avec respectivement 5 et 4 maisons attaquées.

    Contrairement au mois d’avril où 38 cas avaient été enregistrés, on note une légère diminution pour ce mois.

    Dans ce même chapitre d’insécurité, l’organisation note que 7 cas de braquage ont été répertoriés dont 6 à Walungu et 1 à Uvira. 

    Pour ce mois de mai, 2 personnes ont été victimes d’enlèvement à Uvira contre 4 au mois d’avril.  

    5 cas de justice populaire ont été signalés dont 3 à Bukavu. 

    Ci-joint le tableau peint par Sajecek Forces Vives pour le mois de mai.

    Tueries Maisons attaquées Véhicules braqués Enlèvements Justice populaire
    Bukavu 3 12 3
    Kabare 1 1
    Walungu 2 6
    Mwenga 2 5
    Uvira 4 1 2 1
    Fizi 6 6
    Shabunda
    Idjwi
    Kalehe 2 4 1
    Total 20 28 7 2 5

    SAJECEK regrette que la population de la province du Sud-Kivu continue à vivre dans une insécurité permanente sans pareille où les tueries et attaques des maisons sont enregistrées dans plusieurs quartiers et villages sans que les autorités ne réagissent.

    « Au regard de l’insécurité grandissante et permanente au Sud-Kivu, il y a lieu de  remettre en cause  le travail  du  commissaire provincial de la PNC.  L’affairisme et l’incompétence caractérisent plusieurs autorités de la police au Sud-Kivu», conclut le « bulletin surprise ».

    Jean-Luc M.

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