Le centre d’étude pour la promotion de la paix la démocratie et le droit de l’homme (CEPADHO), indique avoir appris avec un très grand intérêt l’ouverture le matin de ce vendredi 27 novembre 2020, à Gaborone au Botswana, du sommet extraordinaire de la Troïka de la Communauté des États de l’Afrique Australe (SADC).
Cette Organisation se félicite de la tenue de ce cadre dans la mesure où il se penche particulièrement sur la problématique du terrorisme qui frappe la communauté notamment en RDC et au Mozambique.
Considérant l’ampleur de la menace terroriste caractérisée par la série des massacres des civils à répétition perpétrés par les islamistes ADF à Beni au Nord-Kivu, depuis 6 ans et, vu ses liens avérés avec le mouvement Ansar al sunna, actif dans la Province de Cabo Delgado au Mozambique, tous connectés à l’État Islamique/DAESH, les États de la Région n’ont plus droit à l’erreur d’appréciation, note l’organisation, avant de poursuivre qu’ Ils sont appelés à agir promptement et dans une solidarité des forces armées pour endiguer ce grand danger.
Le CEPADHO qui salue la présence du Chef de l’État Congolais à ces travaux invite les États de la SADC à convenir d’une force régionale (incluant expressément l’ANGOLA) en appui aux armées de la RDC et du Mozambique. Ceci, du fait que pour la RDC, les FARDC et la FIB dans leur configuration actuelle sont loin de relever le défi.
Il espère par ailleurs que le sommet extraordinaire de la Troïka de la SADC sera également mis à profit, pour accompagner le Président Félix-Antoine Tshisekedi dans les efforts d’apaisement de la coalition politique au pouvoir, en vue de la stabilisation des Institutions politiques du pays.
Roger Kakulirahi, depuis Beni