Accès Humanitaire

    Il y a quelques jours déjà l’on ignore les causes dues à la maladie cutanée qui attaque les pêcheurs, par des boutons parfois impressionnants sur le visage et autres membres du corps, qui a fait son retour à Thiaroye, dans la région de Dakar au Sénégal.

    «Les premiers signes étaient des petits boutons sur les bras, puis mes ongles ont été touchés et du pus a commencé à sortir. C’est allé jusqu’à mes parties intimes ! C’est là que j’ai arrêté de travailler. C’est ne pas la première fois. Mais j’ai peur quand même, car on n’a pas l’habitude de voir ce type de maladies : toutes mes parties intimes sont infectées,» a déclaré à RFI, Mamadou Diallo, pêcheur de Thiaroye, qui a dû arrêter de travailler dans ce mois, comme l’année dernière, depuis que les symptômes de la mystérieuse maladie sont apparus en fin de semaine dernière.

    Selon Moustapha Diop, coordinateur du Conseil local de pêche artisanale de cette entité, dans la région de Pikine, l’on peut déjà compter plus de 80 pêcheurs qui sont touchés par cette maladie.

    Les autorités sénégalaises cherchent toujours à élucider la mystérieuse maladie de peau qui a affecté un millier de pêcheurs depuis son apparition il y a une semaine dans la région de Dakar.

    «Le risque viral et contagieux est écarté, tous les cas signalés ont évolué favorablement sans complication et seule une personne atteinte sur un total de 1.004 selon un nouveau bilan est hospitalisée, alors qu’elles étaient beaucoup plus nombreuses il y a quelques jours. Il n’y a aucun cas secondaire. Autrement dit, il n’y a pas de contamination, ce n’est pas une maladie contagieuse (et) il n’y a pas de risque par rapport à la consommation de poisson. Les résultats des examens biologiques n’ont pas révélé de cause infectieuse, mais d’autres investigations sont en cours», a dit Abdoulaye Diouf Sarr lors d’une conférence de presse gouvernementale.

    Signalons que ladite maladie constatée chez les pêcheurs n’a pas encore de solution médicale depuis son apparition dans le mois d’octobre de l’année 2020.  Les autorités sanitaires locales rassurent que des prélèvements supplémentaires seront effectués dans la journée de ce lundi 8 novembre pour tenter d’identifier l’espèce de micro algue toxique qui pourrait être incriminée.

    Déogratias Murhula stagiaire UOB

    Share.

    Leave A Reply

    Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.