Oxfam avertit que la faim liée au Covid-19 pourrait tuer jusqu’à 12 000 personnes par jour d’ici la fin de l’année, ce qui pourrait faire plus de victimes chaque jour que la maladie elle-même.
C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué de cette organisation internationale rendu public ce jeudi 9 juillet et dont copie nous est parvenue.
Selon Oxfam, le « virus de la faim » révèle comment 121 millions de personnes supplémentaires (dans le monde) pourraient être poussées au bord de la famine cette année en raison des retombées sociales et économiques de la pandémie. Notamment par le chômage de masse, l’interruption de la production et de l’approvisionnement alimentaires et la diminution de l’aide.
Les pays de l’Afrique de l’Est et Centrale seront les plus grandes victimes. Car ce communiqué indique qu’avant Covi-19, déjà plus de 47 millions de personnes de ces pays étaient déjà en situation d’insécurité alimentaire en raison de la double crise des inondations, invasion de criquets.
C’est dans le même ordre d’idée que Lydia Zigomo, directrice régionale d’Oxfam pour la région HECA, a déclaré que la RDC, l’Éthiopie, le Soudan et le Sud-Soudan étaient déjà tous confrontés à des urgences humanitaires et avaient un besoin urgent de financement lorsque la pandémie a frappé.
Pour éviter le pire, OXAM demande aux gouvernements donateurs de financer intégralement l’appel humanitaire Covid-19 des Nations unies afin d’atténuer les effets supplémentaires de cette pandémie sur la sécurité alimentaire.
Que les ministres des finances du G20, réunis plus tard en juillet 2020, prennent des mesures audacieuses et urgentes pour s’assurer que les créanciers privés et les prêteurs multilatéraux annulent tous les paiements de la dette dans la région pour 2020 et 2021. recommande cette organisation internationale humanitaire.
Jean-Luc M.