La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dit rejeter les allégations de corruption et/ou des violations des droits de l’homme, d’abus ou d’atteinte à la démocratie dans l’exercice de sa mission justifiant les sanctions des États-Unis contre certains de ses animateurs.
Dans un communiqué publié ce samedi 23 février 2019 par son rapporteur, la centrale électorale de RDC dit « avoir appris avec stupéfaction » les sanctions interdisant l’entrée dans l’espace américain aux autorités de la Commission de la CENI. Un communiqué du département d’État américain.
«La CENI voudrait rappeler à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’elle poursuit avec abnégation, détermination et professionnalisme sa mission constitutionnelle de conduire le processus électoral en République Démocratique du Congo » dit Jean-Pierre Kalamba Mulumba.
Plusieurs personnalités congolaises viennent de s’ajouter au nombre des personnalités sous sanctions des États-Unis. Une annonce faite ce vendredi 22 février 2019 par les autorités américaines.
Il s’agit de Corneille Nangaa président de la CENI son vice-président Norbert Basengezi Katintima. Sur la liste s’ajoutent Marcellin Mukolo Basengezi, conseiller de Corneille Naanga, Aubin Minaku, ancien président de l’Assemblée Nationale et Benoit Lwamba, président de la Cour constitutionnelle.
Les États-Unis accusent ces personnes de s’être « enrichies par la corruption ou ont dirigé ou supervisé des actes de violence à l’encontre de personnes qui exercent leur droit de réunion pacifique et leur liberté d’expression ou en raison de leur implication dans une corruption importante liée au processus électoral ».