Accès Humanitaire

    Un jeune homme y a été tué par des hommes armés, samedi 23 juillet aux environs de 20 heures et demi à Bwalanda, plus ou moins 6 km à l’Ouest de Kikuku, chef -lieu de la chefferie de Bwito, en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.

    La victime, motard de son état, se promenait samedi soir au centre de Bwalanda. Selon Paris Mastaki, Coordonnateur de l’asbl Comité des Interventions Humanitaires, des hommes armés identifiés comme des combattants d’un certain Komando, s’étaient introduits dans ce village du groupement Mutanda.

    L’un d’eux a logé une balle dans le thorax de la victime. Il s’est tout de suite éteint. On ignore, du moins pour l’instant, la raison de ce meurtre.

    Mais à Bwalanda, certains semblent lier ce crime à un règlement de comptes, sans en livrer d’autres détails.

    Les tenants de cette thèse expliquent que la victime est un ancien combattant de Komando. Il lui a tourné le dos vers les années 2018 à la faveur du retour de la stabilité communautaire en chefferie de Bwito.

    Et depuis, il était devenu conducteur de moto. Selon Paris Mastaki, la cause de ce meurtre est donc à rechercher pendant la période du séjour de la victime dans les rangs de Komando.

    Et pendant ce temps, un acteur de la Société Civile Mutanda, Issa Wambwi, condamne ce forfait. Pour lui, il est inadmissible que des jeunes gens continuent de se promener avec des armes pour commettre des crimes dans des villages, sans que personne ne les en dissuade.

    Cet acteur de la Société Civile en appelle à l’accélération du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (PDDRC-S).

    Il appelle également les autorités pendant cette période de l’état de siège à activer tous les leviers pour mettre un terme à l’activisme des groupes armés en territoire de Rutshuru.

    Faustin Tawite, depuis Rutshuru

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